Publié il y a 11 ans - Mise à jour le 12.05.2013  - 1 min  - vu 172 fois

AFICION Corrida dominicale d'Alès avec les toros (attendus) de Prieto de la Cal : mortel ennui

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La corrida c'est un peu comme la météo ! Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas. Ainsi, si la course de samedi d'Adelaïde Rodriguez était quelque peu faiblarde mais tenait somme toute sur ses pattes, la corrida (pourtant attendue) de la ganaderia Prieto de la Cal a été d'un mortel ennui. Rien à se mettre sous la dent taurine si l'on excepte le sobrero - en remplacement du cinquième toro n'ayant que des génuflexions à offrir - qui fut l'un des rares à pousser au cheval, et les rares éclairs de la faena de Fernando Cruz, qui fut l'unique maestro à lier deux passes.

Le nîmois Marc Serrano devant son second, un grand toro qui s'agenouilla lui-aussi plus que de raison. • Picasa

Le reste, mais alors tout le reste, ne fut que toros invalides, faibles, peu concernés, pleutres, se planquant derrière leurs seules armures, essorés après trois coups de capote et peu coopératifs. Des toros qui, après leur fracassante entrée en piste, se déglinguèrent tous du train avant. Une illusion... et puis hop, tout le lot lidié sous les yeux d'une comtesse-ganadera qui a vraiment du souci à se se faire, se consuma comme une mèche d'amadou. Même Manuel Escribano qui est pourtant en confiance en ce moment, a capitulé devant la fadeur de ses deux grands boeufs, dont il abrégea rapidement le calvaire. Marc Serrano, chef de lidia, ne fit guère mieux devant ses éclopés, même s'il s'employa un peu plus qu'à l'ordinaire sur son premier toro jaune comme une coquille d'oeuf... jusqu'à s'octroyer une vuelta qui ne fut franchement pas du goût de tout le public.

Même Manuel Escribano a capitulé devant des toros qui n'avaient que leur sculpturale silhouette à offrir. • Picasa

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