Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 27.05.2013  - 2 min  - vu 275 fois

ALÈS Jardins familiaux du Près St Jean. Comment sortir de l'impasse ?

A la fin du mois, le conseil d'administration du CCAS devra peut-être voter la fermeture des jardins familiaux qui ont vu le jour dans le quartier des Près St Jean (voir notre article). En effet la Fédération Nationale des Jardins Familiaux et Collectifs, à qui la ville avait confié la gestion de ces jardins, vient de signifier par lettre recommandée qu'elle ne renouvellerait pas sa convention. Le CCAS est donc placé devant un double choix : soit reprendre en direct une gestion administrative des jardins, soit procéder simplement à leur fermeture. "Difficile pour nous d'imaginer confier une nouvelle fois le dossier à une association qui, comme c'est le cas aujourd'hui, peut nous lâcher à tout moment" explique Joëlle Riou au CCAS. Une décision de fermeture qui serait dure à avaler pour les quelques trente jardiniers qui se sont investis sur les parcelles alors même que l'expérience suscite de nouvelles demandes et que l'on imaginait encore, il y a quelque mois, ouvrir d'autres parcelles de l'autre côté de la route.

Mais depuis le mois de juillet dernier les choses ont pris une mauvaise tournure dans les jardins. Tout semble parti de l'attitude d'une des occupantes qui va dégénérer dans une contestation larvée puis une opposition systématique à l'encontre du travail des bénévoles de l'association des jardins familiaux. Les occupants des parcelles étant signataires d'une charte, l'association a tenté de faire valoir l'exclusion de la personne mise en cause pour non respect de la charte. Mais les clefs n'ont toujours pas été rendues...

Plusieurs tentatives de médiation ont été menées sur place. "J'ai moi-même tenté de mener une médiation qui a échouée" explique Joëlle Riou qui ajoute "Jusqu'à maintenant les jardiniers croyaient encore au retour de l'association, mais on est en train de leur rendre leurs cautions et le jardin est déjà fermé depuis plusieurs semaines pour des travaux d'aménagement qui étaient en cours..."  La situation est d'autant plus compliquée que plusieurs associations se sont impliquées dans ces jardins. La MNE  qui y développe un travail pédagogique avec les scolaires, l'ASPI (Association de soutien pour l'insertion) et d'autres encore qui ont simplement travaillé l'une ou l'autre des parcelles.

Pendant ce temps, à l'autre bout d'Alès, à la Prairie, dans des jardins qui ont un peu plus d'ancienneté, les mêmes intervenants bénévoles des jardins familiaux poursuivent leur travail... dans un climat différent !

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