Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 08.02.2020 - tony-duret - 2 min  - vu 1234 fois

ALÈS Le candidat Fabien Gabillon présente son programme culturel et voit les choses en grand

Le candidat Fabien Gabillon a présenté la partie culturelle de son programme devant le Cratère à Alès. Photo Tony Duret / Objectif Gard

« Alès ville de culture, c’est possible », assure la tête de liste d’ « Alès est à vous », Fabien Gabillon.

Il présentera l’intégralité de son programme le 15 février prochain, mais le conseiller municipal d’opposition a dévoilé son projet culturel, ce samedi matin devant le Cratère. Le médecin alésien estime que la politique culturelle a de multiples vertus : « ouvrir nos cerveaux à d’autres possibles », « meilleure antidote contre l’intégrisme », « outil de cohésion sociale » et de « développement économique ».

Alors, avec les membres de sa liste, Fabien Gabillon a vu grand. Il souhaite organiser un festival de musique de premier plan ainsi qu’un spectacle son et lumière sur l’histoire des Cévennes. Il veut également fusionner le musée du Colombier et le musée Pierre André Benoit en un seul « pour mieux valoriser notre patrimoine culturel », promettant au passage une « exposition prestigieuse une fois par an »…

Autant dire des « mesurettes » quand on découvre la suite de son programme : Fabien Gabillon souhaite surtout construire une salle de concert de 1 500 places ! Interrogé sur le financement de cette salle, il répond : « Il faut compter environ 5 millions d’euros. Certes, ça a un coût, mais ça rapporte de l’argent. On va utiliser l’emprunt et on a calculé des choses raisonnables ». Pour rappel, la salle Paloma construite à Nîmes en 2012, d’une capacité équivalente, avoisinait les 14 millions d’euros…

Ceux qui ne sont pas trop concerts pourront s’émerveiller devant une autre construction Gabillon : la Maison du cinéma et du Numérique. Les Alésiens participeront à des ateliers vidéo et cet espace devrait encourager, selon la liste « Alès est à vous », la réalisation de tournages en pays cévenol.

Quant à ceux qui ne sont branchés ni musique, ni cinéma, ils trouveront, comme Georges Brassens, du repos auprès de leur arbre. « Nous proposons un arbre pour un Alésien (il y a 40 000 alésiens, Ndlr). Et chaque naissance se verra attribuer un arbre à son nom », propose le médecin avant de conclure sur la création d’un parcours de Street Art « comme à Charleville Mézières avec Rimbaud ». Il ne reste plus qu’à trouver le Rimbaud alésien, mais c’est certainement au programme…

Tony Duret

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