Dans l’affaire portée devant le tribunal correctionnel de Nîmes, jeudi 16 octobre, il est question d’un recel de certificats d’immatriculations allemands. Une enveloppe aurait été retrouvée dans le domicile d’un tiers, lors d’une perquisition liée à une autre affaire. À l’intérieur de celle-ci : deux certificats d’immatriculation vierges, issus d’un cambriolage survenu au bureau d’immatriculation des véhicules d'Allemagne, en mai 2023.
C’est le nom sur cette enveloppe qui amène Larbi, le prévenu, à comparaitre devant le tribunal correctionnel de Nîmes. D’autant que la lettre, envoyée en recommandée, a été récupérée en octobre 2024 dans un bureau de poste sur présentation de la carte d’identité du destinataire de cette dernière. « Je ne suis jamais allé à la poste », jure le prévenu.
Un doute sur le nom
« L’enveloppe est au nom de monsieur Lardi et non de monsieur Larbi », explique l’avocate de la défense. Un argument de taille, face à l’absence de scellés pour cette affaire, et donc l’absence d’enveloppe. « Je n’ai rien à voir avec ça, je n’ai jamais eu ce papier entre les mains », lance-t-il. Larbi soutient également ne pas connaître l’homme chez qui l’enveloppe a été retrouvée et souligne ses difficultés avec les démarches administratives : « Je ne sais même pas faire une carte vitale, je n’ai pas le cerveau pour ça. »
Estimant que le tribunal ne disposait pas de suffisamment d’éléments pour établir la responsabilité du prévenu, ce dernier s’est vu relaxé pour les faits lui étant reprochés.