Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 23.01.2021 - corentin-migoule - 2 min  - vu 1139 fois

AUTOMOBILE L’Alésien Stéphane Sarrazin passe à l’électrique...et rejoint Sébastien Loeb

Stéphane Sarrazin vient d'intégrer le team Veloce Racing. (Capture d'écran vidéo Extreme E Facebook)

Sur les réseaux sociaux ce jeudi soir, le pilote de 45 ans, double vainqueur de l’épreuve Le Mans Series, a annoncé qu’il rejoignait le team Veloce Racing pour prendre part à la première saison d’Extreme E, un championnat réservé aux SUV électriques.

Quelques années après la création de la Formule E, un autre championnat 100 % électrique va voir le jour en 2021 : l'Extreme E. Lentement mais sûrement, les candidatures affluent. Après l’officialisation de celle de Sébastien Loeb puis de celle de Carlos Sainz, double champion du monde WRC et par ailleurs triple vainqueur du Dakar, c’est au tour de l’Alésien Stéphane Sarrazin de confirmer sa participation.

Par le biais d’un clip vidéo publié sur ses réseaux sociaux ce jeudi, le pilote de 45 ans a annoncé son retour à la compétition. L’ancien pilote Peugeot, aussi à l’aise sur un circuit qu’en rallye, intègre le nouveau championnat Extreme E chez Veloce Racing, l’une des neuf équipes déjà engagées. Le double vainqueur de l’épreuve Le Mans Series s’est dit « très heureux de ce nouveau challenge », car « il y a un très gros niveau en matière de pilotes. »

Stéphane Sarrazin partagera le volant – comme le veut la réglementation – avec Jamie Chadwick, « une jeune anglaise qui roule très fort puisqu’elle a gagné le championnat féminin en Formule 3. » Ainsi, le résultat final du duo sera déterminé en fonction du cumul des deux performances. Et l’Alésien a les moyens de briller dans une discipline qui réunit « un peu toutes ses expériences passées. »

550 CV sous le capot mais une autonomie réduite

Le calendrier de la première saison d'Extreme E est déjà connu. Il amènera les participants à cinq endroits du globe écologiquement en danger et au climat « radicalement opposé », afin de sensibiliser la population locale aux enjeux du développement durable tout en promouvant l'usage de la voiture électrique.

Le championnat débutera le 3 avril prochain par un passage en Arabie Saoudite, avant un crochet au Sénégal en mai, au Groenland en août, au Brésil en octobre, puis un finish en Argentine, sur la Terre de Feu, en décembre. Les excursions des équipes seront mutualisées, tout comme le transport du matériel, disposé sur un cargo de 100 mètres de long afin de réduire l'empreinte carbone des déplacements entre chaque épreuve. « C’est vraiment un fonctionnement spécial mais j’aime ça », réagissait Stéphane Sarrazin, qui a déjà eu l’occasion de piloter une monoplace électrique.

Celle qui l’attend, une Odyssey 21, a des allures de bolides que l'on peut apercevoir dans les dunes du rallye Dakar. Développée par la structure française Spark Racing Technology, l'Odyssey 21 est équipée d'un moteur électrique de 550 CV, de quatre roues motrices et est capable de franchir la barre des 100 km/h en moins de 5 secondes. La batterie, elle, a une autonomie évaluée à « environ une heure. »

Corentin Migoule

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