D’abord l’intronisation de deux nouveaux élus, qui finiront donc le mandat en cours : Nina Mellouki est installée suite au décès de Raymond Masse en octobre dernier, et Julien Argoud remplace Sylvain Hille, qui a rendu son tablier le mois dernier. Deux installations suivies d’un moment de recueillement en mémoire de Raymond Masse, pour cette première séance depuis sa disparition. Un bouquet de fleurs occupait sa place, et le maire Jean-Yves Chapelet a fait respecter une minute de silence.
Globalement, il y a eu peu de débats cet après-midi. Tout juste le rapport d’activités 2024 du Contrat de ville du Gard rhodanien a fait un peu parler, l’opposant RN Bernard Nass regrettant que « à force de détruire notre ville, les quartiers comme les Escanaux ne feront plus partie des quartiers prioritaires de la politique de la ville, ce qui priverait nos habitants des financements et aides spécifiques indispensables. » L’opposant préfèrerait, concernant les Escanaux, « rénover intelligemment » le quartier plutôt que « le raser. »
L’opposant Jérôme Jackel soulignera quant à lui « à la lecture du rapport, beaucoup d’inconvénients, d’éléments qui déclinent, avec 38 % de jeunes non-scolarisés, et 66 % de logements qui ont plus de 50 ans », des logements « qu’on aurait pu rénover bien avant. » Le maire leur répondra que si un jour Bagnols ne compte plus de quartier prioritaire, « c'est qu’on aura atteint notre but », et que, certes, « il y a des bâtiments qui ont 50, 60 ans, mais il y a aussi des nouvelles constructions. » Le rapport sera voté avec deux abstentions du RN.
Le conseil a ensuite voté à l’unanimité une motion « relative à la clarification de la responsabilité juridique et à la préservation de la couverture assurantielle des manifestations taurines de traditions locales », reprenant la tribune diffusée par l’Association des maires du Gard, signée par Jean-Yves Chapelet. Tribune qui demande « une clarification juridique du régime de responsabilité des organisateurs et propriétaires d’animaux ; la reconnaissance de la faute volontaire ou du comportement imprudent de la victime comme cause d’exonération ; la mise en place d’un groupe de travail interministériel (Justice, Intérieur, Agriculture, Culture) associant élus et professionnels de terrain. » Le tout pour « permettre aux assureurs de revenir sur le marché, de sécuriser juridiquement les organisateurs et de garantir la pérennité de ce patrimoine culturel unique. »
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En retard : Cette fois encore, Jérôme Jackel n’a pas pu poser ses questions orales en fin de conseil, arrivées trop tardivement. « L’article 2 du règlement intérieur du conseil stipule que les questions doivent être parvenues 48h avant la séance », rappellera perfidement le maire, les questions ayant été envoyées par Jérôme Jackel mercredi à 17h18, et la séance ayant débuté vendredi à 14h. L’opposant a reconnu son retard. Il avait prévu de parler des travaux de reconstruction du rempart, des chaudières des écoles, des réponses attendues aux questions orales qu’il n’avait pas pu poser lors des précédentes séances et de la remise des clés lors de la fête votive, litigieuse selon lui. Il aura peut-être des réponses en février, puisqu’une dernière séance devrait être organisée avant les élections.
