« Dix ans, c’est long et court à la fois », sourit Ludovic, président de La Mamaillerie. « Long, parce qu’il en faut de l’énergie et de la passion pour porter un tel projet. Court, parce que quand on aime ce qu’on fait, les années filent. » Et ce que fait La Mamaillerie, c’est bien plus que du recyclage.

Une référence régionale du recyclage

Initialement association, devenue entreprise de recyclage à part entière, La Mamaillerie s’est spécialisée dans la collecte, le tri et la revalorisation de biens : meubles, électroménagers, objets divers, matériaux… Son credo : prolonger la vie des objets et limiter le gaspillage, dans une logique résolument circulaire et éthique.

À Boisset-et-Gaujac, Anduze et bien au-delà, l’enseigne est désormais reconnue pour son sérieux et son utilité. « Ce que je retiens surtout, c’est la confiance. Celle des clients, des partenaires, des communes, des notaires, des agences… et des gens du coin qui ont cru en notre façon de faire », confie Ludovic.

Débarras gratuit et livraison écoresponsable

Parallèlement, La Mamaillerie a développé un service de débarras complet, très demandé dans les cas de successions, de ventes ou de déménagements. Elle intervient dans toute la région pour vider maisons, appartements, greniers ou locaux professionnels.

Le débarras est entièrement gratuit lorsque les objets et matériaux peuvent être récupérés et revalorisés. Dans les autres cas, un passage en déchetterie est proposé, avec une facturation adaptée selon le volume.

Et les objets revalorisés ne restent pas sur place : La Mamaillerie propose une livraison sur demande partout en France et dans une grande partie de l’Europe. De quoi prolonger l’utilité des biens au-delà des frontières cévenoles.

Un modèle 100 % solidaire

Fait rare dans le secteur : La Mamaillerie fonctionne uniquement sur la base du don. Aucun achat d’objet, quels que soient leur valeur ou leur état. Ce choix assumé garantit une démarche non lucrative, fondée sur la solidarité et la réduction des déchets.

« On a encore plein de projets, plein d’envies, et toujours la même motivation : faire mieux, faire utile et faire local », conclut Ludovic.