Imaginé par Sonia Mébarki (L'Espélido) et réalisé par le photographe Philippe Ibars, ce travail évoque la force de vie, la dignité et l'espoir de ceux qui reconstruisent leur chemin ici à Nîmes dans cette association. À travers ces 32 portraits exposés, représentant une quinzaine de nationalités différentes, tout un travail de valorisation a été effectué, pour que chaque visage ait une histoire à raconter.
Le choix d'exposer à l'IFME est tout sauf anodin. L'institut forme, dans le Gard, les acteurs d'aujourd'hui et de demain aux métiers du social et médico-social. Autrement dit, les personnes qui vont s'occuper des plus fragiles car âgés, en situation de handicap ou des enfants vulnérables. "Ça permet d'ouvrir des portes aux projets pour l'Espélido et aux futurs éducateurs. C'est une première pour ma part", confie Sonia Mébarki.
Certains photographiés étaient présents au vernissage de l'exposition ce lundi soir, et quelle ne fut pas leur fierté de se voir affichés sur les murs de l'établissement. Un résultat final qui laisse une bonne image en tête, en rassurant les réticents à l'exercice réalisé dans toutes les structures de l'Espélido. "Ces personnes nous ont inspirés au quotidien", ajoute-t-elle.
"C'est un très bon travail qui illustre ce à quoi nous devons tendre", souligne Olivier Jeanne, président de l'Apafase, l'association gestionnaire de l'IFME. "C'est une idée lumineuse d'avoir proposé à nos résidents cette mise en valeur pour montrer que pour eux, le meilleur est à venir", souligne Françoise Lautrec, présidente de l'Espélido. Vous avez jusqu'à début janvier 2026 pour venir admirer le travail affiché à l'étage de l'institut nîmois.