Publié il y a 1 mois - Mise à jour le 12.11.2024 - Abdel Samari - 2 min  - vu 2159 fois

ÉDITORIAL Colère aux Halles de Nîmes : le soldat Plantier va tenter d'assurer le SAV

Photo Norman Jardin

Certains étaliers sont convaincus que la municipalité ne veut plus d'eux.

Cela devait être une belle fête, avec fanfare, remise des médailles de la Ville et convivialité. Rien n'a été complètement gâché, mais pour les 140 ans du lieu, on gardera tout de même en tête la gronde des étaliers de dimanche matin. Et le maire de Nîmes sifflé après son discours. Comment expliquer ces tensions alors que l'anniversaire devait être célébré en grande pompe ? Dans le refus au dernier moment de la municipalité d'organiser publiquement la remise des médailles, aux commerçants craignant des débordements verbaux. Depuis hier, tout le monde se renvoie la responsabilité à la mairie. Est-ce la faute du protocole du maire ? Ou de Christophe Pio, le conseiller municipal chargé des Halles ? En tout état de cause, ce nouvel épisode vient rajouter un peu plus d'étincelle à une situation déjà quelque peu embrasée. Il faut dire que depuis plusieurs mois maintenant, l'amour n'est pas au beau fixe entre les étaliers et la mairie. En cause, les futurs travaux orchestrés par la Socri, propriétaire de la Coupole au-dessus du marché couvert. Qui aura manifestement un impact économique pendant plusieurs mois. L'autre sujet de discorde est plus lointain, mais déjà dans tous les esprits : le renouvellement des baux. Un sujet si sensible, car il engage la pérennité de nombreux commerçants. Le premier adjoint missionné par le maire rencontre les acteurs concernés dans une volonté d'associer et de concerter depuis déjà quelques semaines. Mais n'est-ce pas déjà trop tard ? Certains étaliers sont convaincus que la municipalité ne veut plus d'eux. Il reste à Julien Plantier à faire preuve de diplomatie et d'arguments suffisants pour retrouver la confiance perdue. Une nouvelle réunion va être proposée dès aujourd'hui, selon nos informations. Le soldat Plantier va tenter d'assurer le SAV. Le temps presse, le poumon économique du centre-ville voit beaucoup de Nîmois passer toute la semaine, de potentiels électeurs pour dans 18 mois... 

Abdel Samari

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