"Bienvenue aux 26 nouveaux citoyens français." C'est par ces quelques mots, ce jeudi 5 juin 2025, que le préfet du Gard a ouvert la cérémonie républicaine de naturalisation. Une tradition depuis le début des années 1980, adaptée à partir de 1993 en autorisant les préfectures à les organiser. Ce moment si important pour ces "nouveaux" français, épilogue d’un long chemin pour certains, s'attache à la présence de symboles forts et à la transmission de valeurs communes. L’aboutissement aussi d’un parcours d’intégration réussi. Le représentant de l'État, le garant de nos institutions locales, a rappelé que devenir français, "c'est également devenir ambassadeur des valeurs de la République à l’image de la devise républicaine : liberté, égalité, fraternité." À coup sûr, les récipiendaires au moment de recevoir des mains du préfet ou des élus présents, notamment Amal Couvreur, la vice-présidente du Département du Gard, les documents officiels de nationalité, ont bien en tête ce qui forme le socle de notre République. Car même si cette naturalisation s'opère dans une démarche volontaire. Elle est tout autant, pour les naturalisés, un moment si précieux. Certains racontent leur vie jusqu'à la préfecture du Gard. Et leur joie de devenir français. Comme Andrew, Hollandais et résident français depuis des décennies. Un moment d’émotion qui marque le début d’une nouvelle étape importante. L'émancipation. Souvent accompagnés d'amis ou de la famille, tous sont fiers et reconnaissants. En devenant Français, ils acceptent aussi de partager notre héritage historique, culturel, politique et social. À servir aussi. Et à défendre les intérêts français pour assurer la paix. Alors que notre société est traversée de tensions, de doute aussi. Parce que la classe politique peut-être aussi si cruelle par intérêt partisan. Pour des enjeux électoraux, mélange tout. Cet espace républicain redonne donc du sens. Et réaffirme la nécessité d'appartenance collective à la République française, rejetant l'idée qu'elle serait réservée qu'exclusivement à une seule partie de la population. L'honneur de la France hier devant nos yeux. Cette belle et grande idée d'ouverture sur le monde et de tradition d'accueil.