Hors de question pour Patrick Benezech, que Mus soit un village dortoir. Sur l'axe Nîmes-Montpellier, sa commune court le risque de n'être qu'une commune de résidence et non de vie. "On est preneur de tout ce qui peut créer de l'activité", explique-t-il. Une volonté entreprise depuis le début de son mandat, en modifiant les horaires de la bibliothèque pour qu'il soit ouvert le samedi matin, jour de marché, ou en ouvrant une offre postale au sein de la mairie. 

La place de la mairie, toute neuve, accueille à proximité un local vide de 50 m². Pour l'occuper, un appel à projet sera lancé d'ici cet été, après une validation du conseil municipal. "Tout type d'activité, qu'elle soit libérale, artisanale ou commerciale", exprime le secrétaire de mairie Nicolas Pellegrini. Seul impératif : pas d'activité nocturne pour éviter les nuisances sonores.

"On n'a pas identifié un commerce en particulier, mais une petite épicerie serait la bienvenue", espère le maire, qui espère une activité comme l'épicerie de Congénies, même s'il ne se ferme aucune opportunité pour autant. "C'est une belle opportunité, au regard du contexte territorial il y a des besoins. Le prix n'est pas prohibitif. On demande à ce que les candidats soient inventifs et surprenant, et on étudiera les demandes", explique Nicolas Pellegrini.

Pour favoriser l'activité commerciale, la mairie a mis en place un stationnement à durée limité pour permettre un turnover, qui s'arrête à 18h30 pour rendre l'espace aux riverains en fin de journée. Au 1er septembre, une onglerie va s'installer à côté de la boulangerie, pour étoffer toujours un peu plus la commune de Mus.