Les périodes favorables à la plongée dans le Rhône sont courtes. La visibilité dans le fleuve est réduite. On y voit en général à une cinquantaine de centimètres, et au mieux, mais très rarement, à 2 m. Des objets coupants comme des carcasses de voiture trainent. On peut même parfois croiser des silures, des poissons pouvant aller jusqu’à 2,50 m de long. On est loin des lagons des Caraïbes et de leurs eaux turquoise. Pourtant, des archéologues passionnés plongent dans le fleuve. Ils s’immergent pour enquêter sur le passé. À partir du 25 août, une équipe va fouiller une barque et un bateau engloutis sur la rive droite du Rhône. Buste présumé de César, chaland de 31 m avec tout son matériel, sculptures, amphores… Ces dix dernières années, le fleuve a révélé de nombreux trésors. Ils sont aujourd’hui exposés sur une de ses rives, au musée départemental Arles antique. Mais le Rhône n’a pas encore livré tous ses secrets. 24 épaves antiques ont été identifiées dans ses profondeurs. Plus loin, au débouché du fleuve, les baigneurs qui se prélassent aux Saintes-Marie-de-la-Mer n’imaginent pas, qu’au large du village, dorment 60 épaves antiques…
Six semaines de fouilles prévues dans le Rhône
On the Rhône again, retour dans le Rhône. À partir du 25 août, une nouvelle campagne de plongées archéologiques est organisée dans le fleuve. Au programme : explorer une barque de 5 m et un bateau à fond plat de 20 m.
« Là, on a les conditions parfaites. Le Rhône est à 300 m³ par seconde. …