Voici la promesse, sans aucun doute tenue, de la Veni Vici. « De Nîmes la romaine à Uzès la médiévale, en passant sur le Pont du Gard, viens remonter l’Histoire au fil de l’eau, baskets aux pieds, ce samedi 8 novembre 2025. Tu auras la chance de parcourir l’un des plus remarquables ouvrages au monde hérité des bâtisseurs antiques : l’aqueduc de Nîmes, construit il y a 2000 ans. Unique et magique. »
La Veni Vici ? C’est une course qui, à travers les patrimoines antique et naturel de notre région, met en valeur notre région. Comment ? En proposant de remonter l’histoire au fil de l’eau, de faire du sport et de découvrir ce fragile héritage comme vous ne l’avez certainement jamais vu !
Car, la Veni Vici propose six distances. Quatre d’entre elles sont à courir : les 82 km, 48 km, 27 km et 16 km. Ensuite ? Deux autres complètent l’aventure pour une sortie plus lente et légère quoique… Un parcours de marche nordique chrono sur 27 km run et un autre en version randonnée sur 14 km.
Autant vous dire que peu de Gardois ou de touristes ont pris le temps de passer au cœur de la garrigue pour voir le tracé de l’aqueduc ! Évidemment, avec des distances aussi variées qui s’étalent de 14 km à 82 km, les départs se font en canon et sur des sites différents. Les longues courses étaient lancées depuis les arènes de Nîmes, les autres depuis le pont du Gard, en direction d'Uzès.
La garrigue sauvage et naturelle, les villages plus ou moins modernes et connus, les ruines antiques, puis, comme surgi de nulle part, le duché médiéval d’Uzès, ou, bien sûr, l’aqueduc romain de Nîmes pour des lignes d’arrivées pas comme les autres !
Le premier départ, celui des 82 km, était donné à 8h30 mais une grosse heure avant les participants étaient déjà sur le pied de guerre. Échauffement, habillage, discussions, petits conseils, trucs et astuces, échanges de ressources nutritives, tout est bon pour se préparer de manière optimale !
« Nous sommes venus entre copains, nous n’avons pas l’habitude de courir tous les jours, mais on se lance des défis. On sait bien que nous n’avons que peu de chances d’arriver tous sur la ligne à Uzès mais on va passer une bonne journée ! », explique rapidement Mathieu.
Si les coureurs sont peut-être en majorité des hommes, les femmes sont nombreuses, avec 37 % des inscrits, seules, en couple, entre amies… « Nous sommes en couple, nous faisons beaucoup de courses tout au long de l’année, mais nous n’avons raté aucune édition de la Veni Vici. C’est une course sublime, dure, mais quand on la termine, on a ce rare sentiment du devoir accompli ! », évoque Sophie.
Plus jeunes, les étudiantes Maria et Gwenaëlle sont en retrait : « C’est notre première course aussi longue… J’ai un peu peur, on a pris de quoi manger et boire même s’il y a les ravitos, on va essayer de rester ensemble le maximum du temps. On a prévu de s’attendre à des endroits spécifiques, on a vraiment dû étudier le parcours ! »
Au Pont du Gard, le début d'après-midi a vu à la fois l'arrivée du 48 km et le départ du 27 km. Boris Eglin, le local de l'étape, a franchi le premier la ligne d'arrivée du 48 km après 3h49 de course. « C'est un plaisir, car je suis d'ici, de pouvoir partager ça avec mes copains et ma famille », lance-t-il à l'arrivée.
Puis direction la rive gauche, pour le départ du 27 km. L'épreuve a fait le plein, avec un peu plus de 2 700 participants qui se sont élancés en direction d'Uzès, ligne d'arrivée de l'épreuve.
Les résultats définitifs sont ici.