Relégué en National 2 sportivement, lâché par son président Rani Assaf et exclu par la Direction nationale du contrôle de gestion de toutes les compétitions nationales, le Nîmes Olympique était au plus mal en ce début d’été. En seulement quinze jours, le président de l’association Nîmes Olympique Yannick Liron, celui de Nîmes Métropole Franck Proust, rejoints par le chef d'entreprise Thierry Cenatiempo ont échafaudé un projet, dans lequel on retrouve également d’autres chefs d’entreprises et des anciens Crocos, comme Renaud Ripart, pour convaincre la DNCG en appel. Le verdict tombe le 15 juillet au soir, et le NO peut repartir en National 2. Soulagement chez les amoureux du club, sauvé et qui commence se saison le 16 août par une belle victoire 2-0 face à Limonest aux Antonins, prélude d'une saison qui se passe bien pour l'instant.
Sport toujours avec un nouveau passage du Tour de France dans le Gard, le 22 juillet. Pas de ville-étape, mais une traversée de notre département d'ouest en est, de Quissac à Roquemaure. L’occasion d’observer une nouvelle fois, si besoin en était, la popularité et la ferveur qui entourent cette épreuve mythique du sport français.
Mythique, l’émission « Intervilles » l'est aussi, assurément. Notamment pour ses vachettes, qui ne font désormais plus partie du concept de l’émission produite par la société de production créée par l’animateur Nagui, Banijay Production Media. Société qui dépose plainte, fin juillet, contre Ludi Arles Production, le gestionnaire des arènes de la ville romaine, après l'organisation de l’émission « Le Choc des Arènes », qui opposait Nîmes à Arles, avec des vachettes et un concept jugé trop proche par la société de Nagui, qui demandait 270 000 euros de dommages et intérêts. L’adjointe au maire d’Arles Mandy Graillon revenait sur cet épisode dans nos colonnes : « Nagui a voulu faire évoluer son émission sans les vachettes. Maintenant, il attaque les arènes alors qu’elles ont mis des vachettes et ont fait quelque chose de totalement différent de ce qui passe à la télé. » Depuis, les deux parties semblent s'être entendues pour éviter un procès dont il aurait été impossible de faire une bonne émission, de toute façon.
Fin août, une figure de la politique gardoise nous quitte : Damien Alary s'éteint à 74 ans des suites d'une longue maladie. Successivement maire de son village natal, Pompignan, conseiller général, député, président du Conseil départemental du Gard de 2001 à 2014 puis de la Région Languedoc-Roussillon de 2014 à 2015, le socialiste au regard bleu et à la voix grave a mené une longue et riche carrière politique. Une pluie d’hommages s’abat alors pour saluer sa mémoire : « Damien avait l’intérêt général et l’esprit de responsabilité chevillé au corps. Il aimait surtout la vie et les gens », dira la présidente de la Région Occitanie Carole Delga.
Fin août toujours, un drame absolu se déroulait au stade de Saze, où le jeune Lenny, 12 ans, est tué par la chute d'un pilier de béton. La famille annonce déposer une plainte contre la mairie pour homicide involontaire, le pilier en question, situé à l’un des accès au stade s’étant effondré sur le jeune garçon lorsqu’il s’est assis sur une chaîne reliée à un autre pilier. Un drame qui a profondément marqué le village.
Sinon, les trafiquants de drogue ont encore et toujours fait parler d’eux et de leur macabre business cet été : à Nîmes, avec une série de règlements de comptes, dont un filmé et diffusé sur les réseaux sociaux, et à Bagnols, où une lettre d’excuses des dealers locaux —lettre où, au passage, des services à la population sont proposés—, refait surface, et provoque l’indignation, face à un système ancré et puissant, qui s'inspire de plus en plus des cartels sud-américains. Et là, pas de plainte pour plagiat en vue.