Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 18.01.2021 - corentin-migoule - 3 min  - vu 635 fois

FRANCE RELANCE Saint-Martin-de-Valgalgues se dote d’un "cheminement doux"

Claude Cerpédès, maire de Saint-Martin-de-Valgalgues, en pleine explication des travaux avec Jean Rampon, sous-préfet de l'arrondissement d'Alès. (Photo Corentin Migoule)

D’ici le printemps, avec l’aide financière de l’État, la commune dirigée par Claude Cerpédès va réaménager la très fréquentée avenue Salvador-Allende qui la relie à Alès, avec la construction d’une voie verte sur près d’un kilomètre.

Avec près 18 000 véhicules par jour en moyenne, la linéaire avenue Salvador Allende, qui relie Saint-Martin-de-Valgalgues à l’entrée d’Alès, est un axe propice aux excès de vitesse et aux délits routiers en tout genre. Dans l’optique d’améliorer la cohabitation entre les automobilistes, les piétons et les usagers - de plus en plus nombreux - de la bicyclette, la commune Saint-Martinoise recevra « à la mi-avril », une voie sécurisée matérialisée par une bordure.

« Plus qu’une voie verte, c’est un cheminement doux, large, qui permet un mélange des utilisations, en particulier des vélos et des piétons », expliquait Olivier Poudevigne, maître d’œuvre. Plus que de s’inscrire dans un champ d’action très en vogue, en développant les mobilités dites dynamiques, l’objectif de cette intervention financée à 40 % par l’État dans le cadre du volet dotation de soutien à l’investissement local (DSIL) du plan de relance, est à trouver ailleurs.

« C’est un moyen de réduire la largeur de la voie, en la passant à 5 mètres 50, car en réduisant le champ visuel, on ralentit forcément la vitesse des automobilistes », promettait Olivier Poudevigne, par ailleurs élu à la mairie de Saint-Julien-les-Rosiers, commune voisine qui envisage d’entreprendre la même démarche, « pour créer une jonction entre Rousson et Alès. »

Avec ce kilomètre de voie verte en cours d’élaboration, il ne restera plus qu’une cinquantaine de mètres à combler pour faire la jonction avec le réseau alésien. Claude Cerpédès, qui a bon espoir que la ville d’Alès s’en charge, voyait en ce nouvel équipement « une colonne vertébrale de toutes les antennes déjà existantes », dont l’arrivée « a vraiment été accélérée par le plan de relance », sans lequel la deuxième phase du projet n’aurait pu être enclenchée qu’en 2022.

La maison de santé sur les rails

Après avoir rappelé la « nécessaire maturité des projets », à laquelle répondait celui de Saint-Martin-de-Valgalgues, Jean Rampon voyait déjà plus loin en annonçant l’arrivée d’une enveloppe d’environ 1,6 million d’euros à destination de l’arrondissement d’Alès dans le cadre de la deuxième vague du plan France Relance. Et d’ajouter : « La priorité sera donnée à la rénovation énergétique de bâtiments publics dont des écoles. » « Ça tombe bien », souriait Claude Cerpédès, qui espère que l’école Henri-Barbusse y aura droit.

« La commune de Saint-Martin a beaucoup de projets », exposait l’édile qui vient tout juste d’obtenir le permis de construire d’une maison de santé pluridisciplinaire. « On est encore dans la période de deux mois de délais légaux mais si tout va bien l’appel d’offres sera lancé début février et les premiers coups de pioche donnés au mois de juin », s’enthousiasme le maire.

Un projet multi-sites avec Saint-Julien-les-Rosiers car « nous sommes très liés », évalué à 1,7 million d’euros, qui verra notamment cohabiter quatre médecins généralistes salariés du réseau Filieris. « Nous n’en avions que trois et un quatrième va arriver. Il y a aussi un kiné qui va s’y installer juste à côté, avec un cabinet de cryothérapie. Le projet crée une vraie émulation auprès des professionnels de santé qui se sentent soutenus », appréciait Claude Cerpédès, donnant au passage rendez-vous au sous-préfet d’Alès pour « formaliser le début du chantier. »

Corentin Migoule

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