Publié il y a 1 h - Mise à jour le 15.08.2025 - AS - 2 min  - vu 72 fois

GARD Chikungunya : 15 cas autochtones identifiés par l'ARS Occitanie

Aedes albopictus mosquito also known as the asian tiger mosquito
Photo libre de droits / James Gathany

Un premier cas à Bernis, puis Poulx et Caveirac.

Le moustique tigre fait l’objet d’une surveillance renforcée en Occitanie comme partout en France, en raison de sa capacité à transmettre des maladies comme la dengue, le chikungunya ou le Zika. Le Gard enregistre 15 cas autochtones à ce stade. Pour limiter le risque d’importation et d’implantation de ces maladies, une surveillance s'intensifie.

En métropole, la majorité des cas signalés sont des cas importés, c’est-à-dire qu’ils concernent des personnes ayant contracté la maladie lors d’un voyage dans une zone où ces virus circulent. L’objectif de la surveillance est alors d’éviter et de maîtriser la mise en place d’un cycle de transmission « autochtone » de ces maladies tropicales. Autrement dit, des cas de personnes n’ayant pas voyagé, mais étant contaminées via la piqûre d’un moustique tigre en métropole.

Dans le Gard, ce sont 15 cas autochtones identifiés. Un premier cas autochtone de chikungunya a été identifié le 11 juin dernier sur la commune de Bernis. Aucun autre cas n’a été signalé localement depuis cette date : cet épisode est terminé. Un second épisode de transmission autochtone de ce virus a été confirmé sur la commune de Poulx (9 cas) puis sur la commune de Caveirac (5 cas supplémentaires liés au déplacement pendant sa période de virémie d’une personne déjà identifiée sur la commune de Poulx). Au total, 14 cas autochtones sur ces 2 communes identifiés entre le 10 juillet et le 9 août 2025.

Autour de chaque cas signalé, des investigations et mesures de gestion sont déployées par les services de l’État, l’ARS Occitanie, Santé publique France et Altopictus (Opérateur de démoustication de l’ARS), en lien avec les professionnels de santé du territoire.

Ces actions comprennent notamment des enquêtes entomologiques pour identifier la présence de moustiques tigre autour des lieux de passage de la personne malade. Des opérations de démoustication ciblées, visant à éliminer les gîtes larvaires et les moustiques adultes dans les secteurs concernés. Les riverains sont informés en amont de ces interventions. Une sensibilisation renforcée de la population autour des zones concernées, menée conjointement par Santé publique France et l’ARS. Une sensibilisation des professionnels de santé locaux pour renforcer le signalement de tout nouveau cas suspect.

La lutte contre le moustique tigre, vecteur potentiel de maladies, s’appuie aussi sur la mobilisation de chacun et l’adoption des bons réflexes pour éliminer les larves de moustiques près de chez soi :

• Éliminer les endroits où l’eau peut stagner

• Changer l’eau des plantes et des fleurs au moins une fois par semaine ou, si possible, supprimer ou remplir de sable les soucoupes des pots de fleurs

• Vérifier le bon écoulement des eaux et nettoyer régulièrement : gouttières, regards, caniveaux

• Couvrir les réservoirs d’eau (bidons d’eau, citernes, bassins) avec un voile moustiquaire ou un simple tissu, couvrir les petites piscines hors d’usage

• Éliminer les lieux de repos des moustiques adultes : débroussailler et tailler les herbes hautes et les haies, ramasser les fruits tombés et les débris végétaux, réduire les sources d’humidité…

AS

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