Dans le sud de la France, l’huile d’olive est sacrée. Seulement, aujourd’hui pléthore de bouteilles espagnoles inondent les rayons des supermarchés. « À Nîmes, la Picholine (produit d'appellation d’origine protégée, NDLR) est connue pour son intensité. L’ardence, c’est le piquant que vous sentez… », explique Julie Carou, animatrice du syndicat huile d’olive de Nîmes.
La récolte 2024 a été présentée ce vendredi matin au préfet Jérôme Bonet, originaire du Var. L’huile d’olive, ça le connaît, « même si je vous confesse ne pas aimer les olives ». Peut-il rester en poste après un tel aveu ?
Aujourd’hui, l’huile d’olive reste principalement celle d'exploitations familiales : « Des gens qui font de la production, nous en avons peu, excepté l’Oliveraie Jeanjean à Saint-Gilles », poursuit Julie Carou.
Alors, le syndicat veille à la transmission de la mémoire autour de la culture des olives. Présents sur les salons et lors des sorties scolaires, ces bénévoles œuvrent au quotidien pour faire vivre la Picholine.