Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 07.10.2020 - anthony-maurin - 3 min  - vu 644 fois

GARD "Touche pas à mes passions" poursuit sa lutte

Petite prise de parole en soutien aux traditions juste avant le paseo de la novillada sans picadors d'octobre 2019 (Photo Archives Anthony Maurin).

(Photo Archives Anthony Maurin).

Le collectif "Touche pas à mes passions" a publié un communiqué suite à un projet de proposition de loi visant en partie la tauromachie qui doit être présenté demain à l'Assemblée nationale. 

En octobre 2019, le collectif Touche pas à mes passions a été créé en réaction spontanée de jeunes aficionados à la proposition de loi émanant de Samantha Cazebonne, visant à interdire l'accès des arènes aux mineurs de moins de 16 ans.

Voici le communiqué : " Chers aficionados. En l’absence de communication des instances censées nous représenter, il nous semble important de vous informer de la situation. Touche pas à mes passions se rendait il y a tout juste un an à l’Assemblée nationale en tant que seul représentant des cultures taurines pour assister à la présentation d’une proposition de loi visant à interdire la tauromachie aux mineurs. Nous sommes de nouveau attaqués de plein de fouet par les intégristes animalistes, tout comme les chasseurs, les éleveurs et les cirques. Le cas de la tauromachie sera examiné demain matin à l’assemblée nationale ", expose le collectif.

Et de poursuivre : " En effet, une proposition de loi relative à des premières mesures d’interdiction de certaines pratiques génératrices de souffrances chez les animaux et d’amélioration des conditions de vie de ces derniers n°3293 a été déposée le 25 août 2020 par M. Cédric Villani. Cette proposition de loi reprend et aménage une large partie du projet de " référendum pour les animaux " initié par un collectif de 40 associations ainsi que des dizaines de personnalités du monde économique, culturel ou politique. Après avoir été déposée, celle-ci a été renvoyée à la commission des affaires économiques qui s’est déroulé le Jeudi 1 octobre 2020. "

Parmi les articles on retrouvait les énoncés suivants. Aider les acteurs économiques dont l’activité devra être fortement transformée. Interdire l’élevage à fourrure. Interdire les spectacles vivants non domestiques (spectacles ambulants). Interdire la chasse (vénerie) ou encore interdire sous cinq ans l’élevage en cage. " Suite à la commission des affaires économiques du Jeudi 1er Octobre 2020, les articles sur l’élevage et la chasse ont été supprimé ", assure le collectif.

Il y a tout juste un an se forme un groupe Facebook s'intitulant " Non à l'interdiction de la corrida aux mineurs. " Il se propage dans tout le monde du taureau en France et en Espagne pour atteindre 10 000 membres en quelques jours. Depuis, il n'a cessé d'être actif.

" À l’origine le texte ne comportait aucune mention sur la tauromachie. Cependant des amendements ont été déposé la semaine dernière. Parmi eux certains touchent la tauromachie directement. À la demande de M. Cazebonne trois amendements ont été rajoutés : 49, 131,155. Un alinéa supprime la dérogation tradition locale ininterrompue pour les corridas. Les amendements 131 et 155 visent quant à eux à interdire l’accès aux corridas pour les mineurs de -16 ans. Nous sommes dans une période de division dans notre société. Ce n’est pas seulement la tauromachie qui est attaquée, mais la ruralité dans son ensemble ainsi que tous les modes de vie. Nous ne savons à l’heure actuelle si le gouvernement soutient cette proposition de loi ou non. De ce fait, nous vous incitons à relayer cette information massivement et à interpeller les élus sur les réseaux sociaux, pour connaître la position de chacun. À nouveau, battons-nous pour notre liberté et arrêtons d’être dans la réaction. L’union de toutes les victimes de l’intégrisme vert dépendra de notre survie ! ", conclut le collectif Touche pas à mes passions.

Il y a un an... (Photo Archives Anthony Maurin).

Anthony Maurin

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