Publié il y a 1 an - Mise à jour le 26.07.2022 - noemie-meger - 3 min  - vu 333 fois

GARD Un bilan positif pour le festival Jazz à Junas

Piers Faccini au festival Jazz à Junas. (Photo Marc Duponcel)

La 29e édition du festival de jazz vient de s'achever après 7 jours d'évènements. Malgré la canicule et une programmation qui a dû s'adapter au covid (Rita Marcotulli et Nubayan Twist ont dû être remplacés, NDLR), public, artistes, bénévoles et salariés de l’association ont partagé cette très belle édition autour de l'Angleterre avec une des meilleures fréquentations de l'histoire du festival soit près de 6 000 personnes. Tour d’horizon…

Cours du Château à Sommières avec Double Hot Swing et Lindy Hot, Radio Tutti feat, Barilla Sisters.

Le préambule à Sommières organisé 15 jours avant le festival est un rendez-vous qui s’installe dans le paysage de la commune avec une fréquentation en augmentation. Jazz à Junas souhaitant étoffer sa collaboration avec l’association Coriandre (Festival les Trad’Hivernales) a proposé deux soirées avec un thème commun : les musiques à danser, qu’elles soient jazz ou traditionnelles avec en prime une initiation au Lindy Hop et Charleston.

La place de l’Avenir.

En plein cœur de Junas, la place de l’Avenir permet d’investir le centre du village au plus près de ses habitants. Des concerts gratuits avec des groupes régionaux mettent en avant la vivacité de la scène jazz d’Occitanie. Programmés cette année : INUI (repéré par Occijazz et ses résidences), Coccolite (accompagné dans le cadre de Jazz Migration), By The Sket (soutenu dans le cadre d’Occijazz) et enfin la restitution du mini camp musical qui a accueilli cette année 40 enfants autour d’ateliers de création vocale, slam et improvisation collective.

Dave Holland (Photo Marc Duponcel)

Le temple. 

Tout près de la place de l’Avenir se trouve le temple de Junas, autre lieu hautement emblématique du festival avec ses vitraux peints par Daniel Humair et les nombreux concerts qu’il a accueilli. Le temple a abrité cette année le concert inspiré d’Olly Jenkins et John Owens, une sieste musicale et l’expo Femmes de Jazz « Une autre histoire du jazz ». Tout au long de la semaine, le mouvement HF Occitanie LR a animé des visites pour (re)découvrir le parcours des pionnières du jazz, talentueuses jazzwomen du siècle dernier aux États-Unis. Enfin, pour clore cette belle exposition, les créatrices ont animé une balade dans le village en matinée et une sieste musicale l’après-midi du samedi.

Les rues du village.

Autre particularité du festival, les plaques de rues revisitées. Cette année, Dave Holland, Shaka Hutchings et John Surman ont inauguré leur plaque !

Mammal Hands (Photo Marc Duponcel)

Les carrières du Bon temps.

C’est enfin aux carrières du Bon temps que le public a convergé chaque soir pour embarquer vers l’Angleterre ! Une cinquième soirée a été ajoutée cette année au festival pour permettre la venue de Dave Holland, Zakir Hussain et Chris Potter. Avec cette programmation exceptionnelle le festival ne pouvait pas espérer meilleur lancement ! Après le passage de ce trio de légende, place notamment à la nouvelle scène anglaise urbaine, contemporaine, active, festive, planante et mélodique. À l’affiche cette année : Dave Holland / Zakir Hussain / Chris Potter, John Surman Quartet, Shabaka Hutchings, Piers Faccini, Mammal Hands, Andy Sheppard et Michel Benita, Portico Quartet, Yom et Léo Jassef, Gogo Penguin.

Enfin, jeudi soir un moment important pour l'association Jazz à Junas la signature de la convention d'objectifs et de moyens pour quatre années avec le ministère de la Culture, la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, le conseil départemental du Gard, la communauté de communes du Pays de Sommières et la ville de Junas.

Shabaka Hutchings (Photo Marc Duponcel)

Avec le festival s’achève cinq semaines d’une intense activité : les festivals Jazz en Pic Saint Loup, Jazz à Vauvert, Jazz au Vignet au collège de Calvisson et Jazz à Junas. C’est en tout plus de 12 000 personnes qui ont assisté aux projets menés par l’association. Jazz à Junas, c’est aussi une équipe de bénévoles, fidèles, vaillants et motivés sans qui le festival ne pourrait exister. Rendez-vous l’année prochaine pour les 30 ans du festival, un anniversaire qui promet des moments jazz exceptionnels.

Noémie Meger

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