Publié il y a 1 an - Mise à jour le 29.08.2022 - stephanie-marin - 2 min  - vu 846 fois

INSOLITE Nîmes entre dans l'arène des combats sportifs au sabre laser

Avant même son ouverture, l'école de combat sportif au sabre laser de Nîmes enregistre une trentaine de pré-inscriptions. (Photo : S.Ma/ObjectifGard)

La première école nîmoise de combats sportifs au sabre laser ouvrira ses portes le 14 septembre prochain, à la salle EasyFit.

L'école de Ludosport ouvrira le 14 septembre à Nîmes. (Photo : S.Ma/ObjectifGard)

"Être un fan de la saga n'est pas un prérequis", prévient Frédéric Coschemique, recteur et instructeur de l'académie Ludosport Occitanie. Pourtant inspirés des films Star Wars, ces combats au sabre laser ne sont pas une pâle copie de ceux présentés sur grand écran, mais bien un sport à part entière. La première franchise de Ludosport a été créée en 2006 en Italie, avant de faire des petits dans le monde et notamment en France.

Le pays compte désormais cinq académies : Paris, Bussy, Tours, La Réunion et Occitanie. Cette dernière regroupe trois écoles implantées à Lunel, Montpellier et désormais Nîmes. "Certains Nîmois venaient jusqu'à Montpellier pour suivre des cours. Il y avait une vraie demande à laquelle j'ai voulu répondre", explique le Lunellois âgé de 49 ans. Ainsi dès le 14 septembre, débuteront les cours de Ludosport à Nîmes, à l'intérieur de la salle EasyFit.

"L'athlète doit être efficace sans se blesser, ni blesser son adversaire"

"C'est un sport très physique, mais chacun peut adapter sa façon de combattre en fonction de ses aptitudes physiques. Mais une chose est primordiale, la sécurité. L'athlète doit être efficace sans se blesser, ni blesser son adversaire." Créé selon les principes de loyauté, discipline, fair-play, respect et bienveillance, le Ludosport se pratique dans une arène - zone de combat - dans laquelle s'affrontent deux adversaires. Le combat peut durer jusqu'à trois minutes mais s'arrête dès lors qu'un des deux athlètes a touché l'autre à trois reprises.

Frédéric Coschemique (au centre), recteur et instructeur de l'académie de Ludosport Occitanie, accompagné de Rémy Echinard et Raphaël Romero, instructeurs à Montpellier. (Photo : S.Ma/ObjectifGard)

Mais il ne s'agit pas de "frapper" au hasard, n'importe comment. Plusieurs règles régissent ce sport qui peut se pratiquer en loisir ou en compétition régionale, nationale et internationale. D'abord, le respect de la tenue, très codifiée en fonction du niveau de l'athlète : pantalon et tunique de couleur noire, une sous tunique couleur taupe pour les débutants, une ceinture, des gants et une coquille de protection pour les hommes.

Puis l'apprentissage des sept formes - des styles de combat - qui s'apparent à des grades. "L'athlète passe un examen en fin d'année, avec son instructeur pour valider une forme. Il n'est pas obligatoire d'être au même niveau de forme pour s'affronter", précise Rémy Echinard qui avec Raphaël Romero - tous deux sont âgés de 28 ans - vont prendre la relève de Frédéric Coschemique, en tant qu'instructeurs à l'école de Montpellier. Les pratiquants sont ensuite libres d'enchaîner les formes à leur guise.

S'il y a des règles, ce sport aussi technique et physique soit-il, est un bon moyen de s'amuser comme l'indique son nom, Ludo, du latin ludus qui signifie jeu. Et cela quel que soit son niveau, son âge et son genre, "d'ailleurs, lorsque l'école de Montpellier a été créée, il y avait la parité dès la première année", indique le recteur de l'académie Occitanie. "Déjà, nous avons une trentaine de pré-inscriptions. Alors pour le moment, nous ouvrons un créneau le mercredi de 20h30 à 22h30, mais il n'est pas impossible que ça évolue en fonction du nombre d'athlètes." Des athlètes oui, et non pas des jedis, Frédéric Coschemique insiste encore une fois sur cette distinction avec l'oeuvre de science-fiction créée par Georges Lucas.

Stéphanie Marin

Stéphanie Marin

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