Déféré mardi 9 décembre, ce trentenaire comparaissait mercredi 10 décembre pour détention, offre et cession de stupéfiants dans le cadre d’une audience de comparution immédiate. C’est à l’occasion d’une perquisition que plus de 9 kg d’herbe de cannabis, 386 g de résine de cannabis et 162 g de cocaïne ont été retrouvés chez Achraf, le prévenu. Des outils permettant le conditionnement des stupéfiants, mais également des pochons en plastique ont été retrouvés à plusieurs endroits dans l’appartement perquisitionné. C’est également le cas de plusieurs armes de catégories B, détenues sans autorisation. Pour préparer sa défense, le prévenu a demandé à obtenir un délai.
Régulièrement inquiété pour des infractions liées aux stupéfiants, l’homme a déjà été incarcéré. Souhaitant obtenir un contrôle judiciaire, le prévenu a fait état du choc carcéral qu’il subit depuis son déferrement. « J’ai peur, c’est très compliqué pour moi, j’ai pas dormi de la nuit », lance-t-il en précisant être l’objet de menaces des autres détenus. S’appuyant sur ces faits, l’avocate de la défense lance : « Je ne vous demande pas un cadeau, je plaide sa sécurité. »
Après délibération, l’examen au fond de l’affaire a été renvoyée au 23 janvier 2026. Concernant sa mise sous contrôle judiciaire dans l’attente de l’audience, le tribunal n’a pas fait droit à la demande du prévenu. Il a donc été maintenu en détention. « Vous apparaissez ancré dans le milieu du stupéfiant », conclut Anne-Carine David, présidente à l’audience. Le prévenu a donc été placé en détention provisoire, dans l’attente de son jugement.