Max Roustan et Benjamin Mathéaud étaient hier devant le tribunal de Nîmes dans le cadre de propos virulents tenus lors du conseil municipal du 13 février 2012 et pour lesquels Benjamin Mathéaud avait eu recours à la justice (voir nos articles précédents). Après une relaxe de Max Roustan et un appel de Benjamin Mathéaud,  le tribunal avait renvoyé l'affaire lors de la dernière audience en octobre, en s'étonnant de ne jamais avoir entendu le maire d'Alès à la barre. Ce dernier s'était donc rendu à Nîmes hier pour se défendre. A la sortie du tribunal il confiait à notre confrère de France Bleue "que tout cela était beaucoup de temps perdu pour la justice qui était utilisée à des fins politiques". Quand à Benjamin Mathéaud, il ne désespérait pas de pouvoir payer un café avant la fin de l'année avec l'euro symbolique qu'il a réclamé. "Dans les quartiers où on peut encore le trouver à ce prix là" dit-il. Le jugement a été mis en délibéré au 31 janvier.