Et de deux. Non, il ne s'agit pas du nombre de buts marqués par l'équipe de France lors de son troisième match de Ligue des nations, face à l'Autriche (1-1). Mais bien du retour du championnat de football caritatif organisé par l'association Les Gars Lactiques de K-Rémo.

Ce sont Les Gars Lactiques de K-Rémo qui les premiers ont tendu la main, en organisant, avec le soutien de la municipalité, leur premier tournoi de football sur la pelouse du stade Renaud-Ripart à La Calmette, l'an dernier. 150 joueurs avaient chaussé leurs crampons. Le président, Cyril Cerezo, et le secrétaire, Grégory Del Bucchia, avaient ainsi pu remettre un chèque de 700 euros à l’association de gérontopsychiatrie du CHU de Nîmes. Un score à battre cette année, puisque la seconde édition de cette opération a eu lieu ce samedi 11 juin, sous un soleil de plomb.

C'est peu dire que les "gars" ont mouillé leur maillot pour la bonne cause. Neuf équipes de sept footballeurs amateurs - des Uzètiens, des Saint-Jeannais, des Nîmois etc - se sont affrontées tout au long de la journée. Cette fois-ci, le fruit de cette action sera reversé à la maison d’enfants à caractère social (MECS), La Providence à Nîmes. Les salariés de la structure ont même joué le jeu rejoints par ceux de la MECS Lumière et joie.

La mission de La Providence s’inscrit dans le dispositif du Conseil départemental du Gard et de la Protection judiciaire de la jeunesse, pour accueillir et éduquer les enfants marqués par des difficultés de la vie ou victimes de ruptures affectives. Soit près de 120 filles et garçons actuellement, ils étaient une soixantaine au début des années 2000. Grâce aux dons et aux emprunts qu’elle a pu contracter, l'association est devenue propriétaire d’une villa à la Grande-Motte et d’un chalet à Saint-Sauveur-de-Camprieu près du Mont-Aigoual.

Un appel aux dons a été lancé pour financer l'entretien de ces deux lieux d’accueil ainsi que du grand appartement dans le centre-ville de Nîmes. « L’argent collecté nous sert aussi à financer le permis de conduire des adolescents de plus de 16 ans et à contribuer à l’installation des majeurs dans un premier logement à la fin de leur prise en charge », expliquait le directeur, Daniel Carasco, dans un précédent article.

Stéphanie Marin

*Ces deux hébergements sont accessibles à tous et proposés à la location.