Nîmes Olympique
Okyere s’en va déjà. Il faisait partie des premières recrues annoncées en juillet dernier au moment de la reconstruction du groupe nîmois, Dylan Okyere quitte le club à peine quatre mois plus tard. « Merci Dylan pour ton investissement, ton état d’esprit et tout ce que tu as apporté au groupe », a sobrement écrit le club sur ses réseaux pour annoncer son départ. Le Marseillais de naissance avait été recruté après une saison plus que réussie en N3. Grand artisan de la montée de Rousset Sainte-Victoire en N2, il avait inscrit six buts et délivré 10 passes décisives la saison dernière. Sous le maillot nîmois, il n’est pas parvenu à s’imposer à ce niveau, bénéficiant de seulement 42 minutes de jeu avec trois apparitions en cours de match. Il n’a jamais fait partie des plans de Mickaël Gas. « Je n’ai pas le budget pour payer un joueur qui ne joue pas et il avait aussi besoin de voir autre chose pour avoir du temps de jeu. C’est un départ qui s’est fait d’un commun accord », explique Anthony Dupré, le directeur sportif de Nîmes Olympique. Avec l’arrivée d’un attaquant supplémentaire en la personne de Bissourou Touré, Dylan Okyere a été relégué tout en bas de la hiérarchie à ce poste. Il y a dix jours, lors du match perdu à Goal FC (2-0), il n’avait pas été convoqué alors qu’il y avait de nombreux absents sur le front de l’attaque nîmoise. L’effectif compte désormais 23 joueurs de champ et trois gardiens.
Rugby Club Nîmois
La 6ᵉ BLB à l’honneur. À l’occasion de la réception de Vienne, ce samedi à 19h30 au stade Kaufmann, le RCN a décidé de mettre en avant son partenariat avec la 6ᵉ Brigade Légère Blindée (6ᵉ BLB) en place depuis quatre ans maintenant. « On s’est retrouvé sur des valeurs communes : la combativité, l’esprit d’équipe, l’engagement avec une discipline, le courage ou encore le dépassement de soi », confie le général Steve Carleton, commandant de la 6ᵉ BLB qui donnera le coup d’envoi fictif du match. Ce samedi dès 15 heures, plusieurs stands seront installés aux abords du stade pour mettre à l’honneur les principales formations militaires du département. Avant le début de la rencontre, la Marseillaise sera jouée par la fanfare du 1ᵉʳ RS et à la mi-temps, le public aura droit à une démonstration dynamique avec une quinzaine de commandos et des drones. « J’étais extrêmement surpris de découvrir la méconnaissance de certains joueurs sur l’organisation de nos armées et leurs prérogatives qui se limitaient à G.I. Joe et Rambo. En tant que citoyen, ça m’a heurté, insiste Steeve Calligaro, président du RCN, même si on ne joue pas notre vie sur le terrain, il y a des valeurs communes dont le fait que la victoire s’obtient de manière collective. » Le club veut donc renforcer la pédagogie sur les forces armées auprès de ses licenciés et améliorer aussi les connexions avec l’armée, notamment sur la reconversion du personnel et le travail des conjoints de militaires.
Bouillargues Handball Nîmes Méditerranée
Les Bouillarguaises en balade en Ardèche. Au Pouzin, le BHNM a confirmé son très bon début de saison en s’imposant assez facilement (31-20). Toujours aux commandes de la rencontre, les coéquipières de Léa Lacroix (9 buts hier soir) n’ont pas vraiment tremblé. « On a mis un peu de temps à rentrer dans le match et les 13 premières minutes ne sont pas très bonnes. Ensuite, on a commencé à trouver notre rythme défensif en mettant plus d’impact. Tout le monde a été très concerné. Les filles ont bien retranscrit ce que l’on travaille à l’entraînement. On a essayé de jouer beaucoup plus vite et je savais que je prenais un risque en choisissant les grands espaces. Je pense que c’est une arme fatale dans ce championnat », analyse Baptiste Filipe, l’entraîneur bouillarguais. Les Gardoises enregistrent leur plus large victoire de la saison (+11) et leur sixième succès en sept journées. Au classement, Bouillargues est deuxième de la D2F à un point du leader Clermont qui s’est imposé au Parnasse (28-26).
Les autres résultats de la 7ᵉ journée : Palente-Besançon – Vaulx-en-Velin 20-25, Pessac – Bègles 28-39, Saint-Grégoire Rennes – La Roche-sur-Yon 40-30.
Le classement : 1er Clermont 20 pts, 2e Bouillargues 19 pts, 3e Saint-Grégoire Rennes 18 pts, 4e USAM Nîmoises 15 pts, 5e Vaulx-en-Velin 14 pts, 6e Bègles 12 pts, 7e La Roche-sur-Yon 11 pts, 8e Pessac 11 pts, 9e Le Pouzin 11 pts, 10e Palente Besançon 9 pts.
Prochaine journée : le samedi 10 janvier, Bouillargues – Saint-Grégoire Rennes, USAM Nîmoises – La Roche-sur-Yon, Clermont – Le Pouzin, Vaulx-en-Velin – Bègles et Pessac – Palente Besançon.
Nîmes Handisport
Un premier challenge. Avec le soutien du Comité départemental handisport du Gard, le club Nîmes Handisport organise, ce samedi 15 novembre, le Challenge national de sarbacane à la halle des sports. C’est la première fois que cette compétition handisport se déroule à Nîmes. Une discipline connue dont le but est de propulser un projectile sur une cible verticale en soufflant dans une sarbacane. Ce challenge constitue une étape qualificative pour les championnats de France seniors, prévus le 28 mars 2026 à Limoges. Le club hôte, Nîmes Handisport, présente six compétiteurs, dont trois sont déjà qualifiés pour le rendez-vous national. « Cet événement représente une opportunité unique de mettre en lumière leurs performances et de promouvoir la pratique de la sarbacane handisport au niveau national », souligne Jean-Michel Samat, président de Nîmes Handisport.
Alès Agglo Volley-ball
Un tournoi dans le noir. Il fallait être visible pour jouer. Vendredi dernier, le club Alès Agglo Volley-ball, en collaboration avec le bureau des sports de l’École des Mines d’Alès, a organisé un tournoi de volley assez particulier. En effet, le tournoi, qui se déroulait de 19 heures à minuit, se jouait dans le noir, seulement éclairé par des lumières et des objets fluorescents. La compétition amicale, qui comptait 16 équipes mixtes (+100 participants), proposait des matchs de poule, puis un tableau principal et un tableau consolant afin de réguler les niveaux. Si les premiers matchs ont été compliqués à mettre en place — le temps de s’habituer à jouer dans le noir et de se repérer uniquement à l’aide d’un ballon, de lignes et d’un filet fluorescents —, les sensations étaient bien présentes. « C’est sympa, et c’est vrai que rapidement on peut prendre du plaisir, que ce soit pour des joueurs expérimentés ou des loisirs », confie Andrea Candes, organisateur de l’événement avec Laura Perez au BDS de l’École des Mines. Une expérience appréciée par un public de tous âges, allant de 16 à 55 ans. Pour la présidente du club d’Alès, Cécile Soenen, « c’est peut-être un rendez-vous qu’on va se donner chaque année, pour montrer qu’on peut proposer une autre manière de pratiquer le volley ».
