Nîmes Olympique
Un nouvel ancrage local. Pour la nouvelle équipe dirigeante arrivée à la tête de Nîmes Olympique cet été, les chantiers sont nombreux. Il y a le sportif avec l’objectif de se maintenir en N2 avant de retrouver à moyen terme le National, puis la Ligue 2. Mais le NO, qui a déjà retrouvé ses supporters, s'est aussi engagé dans une politique d’ancrage local. Le club, qui depuis des années était invisible de la vie nîmoise, est à nouveau présent dans la cité des Antonin. La présence des Crocodiles lors de la finale du trophée des As dans les arènes ou encore lors d’un apéro dimanche au bar Le Victor Hugo en pleine feria des Vendanges en sont deux illustrations. Le récent partenariat entre l’USAM et Nîmes Olympique afin d’attirer plus de supporters en est un autre. Sur le terrain, le NO veut désormais se rapprocher de ses voisins : « On veut renouer des liens sains et durables avec les autres équipes gardoises », explique Anthony Dupré, le directeur sportif des Crocodiles. C’est dans cet état d’esprit que la rencontre de coupe de France Stade Beaucairois FC (N3) – Nîmes Olympique (N2) a été inversée, permettant à un maximum de supporters d'assister au match tout en laissant la recette (hors frais) au SBFC. « Avec Thierry Cenatiempo, ça s’est très bien passé, j’ai découvert une très bonne personne. Cela faisait très longtemps que nous n’avions plus ce genre de rapport avec Nîmes Olympique », souligne Xavier Mouret, le président du Stade Beaucairois FC.
Ripart rempile à Troyes. Enfant du club et recordman de buts au stade des Costières, Renaud Ripart avait quitté Nîmes Olympique à l'été 2021 pour s'engager quatre saisons avec Troyes et continuer sa carrière en Ligue 1. Après une première saison plutôt aboutie, les difficultés ont commencé à arriver la saison suivante. Alors que le club est relégué en Ligue 2, le Nîmois est victime d'une rupture du tendon d'Achille en avril 2023. Il revient sur le terrain en février 2024, mais ne peut empêcher une deuxième descente sportive consécutive à l'Estac. Finalement, Troyes est repêché et reste en L2. Le 20 janvier 2025, son attaquant, pourtant revenu en forme, connait une nouvelle grave blessure avec une rupture des ligaments croisés. Alors en fin de contrat en juin dernier, Renaud, installé dans l'Aube avec son épouse et ses trois enfants, voulait poursuivre à Troyes. Il a même participé à la préparation estivale. Le Nîmois a dû attendre le 21 septembre pour obtenir un contrat d'un an de la part du club troyen et rejoindre à nouveau l'effectif professionnel au même titre qu'un autre nîmois, le jeune Tom Akpakoun. Entre temps, Anthony Dupré, directeur sportif du NO, a tout tenté durant le mercato estival pour enrôler Ripart en N2 afin de former un duo d'attaque avec Depres. Finalement, le joueur de 32 ans a refusé, voulant continuer à jouer en L2. Actuellement touché au mollet, sa date de retour à la compétition n'est pas encore connue. Une saison, peut-être la dernière à Troyes, qui laisse le temps au chouchou des supporters nîmois d'organiser son retour en famille dans sa ville natale pour régaler le public avec sa célébration du matador, cette fois-ci aux Antonins.
Olympique Alès en Cévennes
Le match de ce week-end déplacé. Ce 4ᵉ tour de la coupe de France entre l'OAC (N3) et Saint-Clément Montferrier (R1) devait initialement se tenir ce samedi 27 septembre à 18h30 au stade Pierre-Pibarot à Alès. Mais un changement a eu lieu en ce début de semaine : la rencontre se disputera finalement le lendemain, dimanche 28 à 15 heures, et non pas à Alès, mais à La Grand'Combe. « Ils font des petits travaux sur la pelouse à Pibarot, tout comme au stade du Moulinet, c'est pour ça qu'on ne peut pas utiliser le terrain jusqu'à la semaine prochaine. Ils ne pouvaient pas intervenir à une autre période, c'est embêtant, mais l'objectif est de faire un travail en amont pour conserver et avoir une bonne pelouse cet hiver », précise Frédéric Fabre, responsable administratif et juridique du club. La raison de la délocalisation à La Grand'Combe est aussi administrative, confirme le dirigeant : « On est partis à La Grand'Combe, puisque c'est un terrain géré par l'agglomération d'Alès et ce sont eux qui s'occupent de ça. Il n'y avait pas trop d'autres terrains disponibles, puis ils ont une tribune qui fera l'affaire pour ce match. » Le club rappelle que l'entrée sera gratuite pour les abonnés sur présentation de leur carte, et qu'un tarif unique de 2 € sera mis en place pour le grand public.
Encore un ex de Ligue 1 à Alès ? C'est la rumeur folle qui circule depuis quelques jours à Alès : l'ancien attaquant de Ligue 1, Nicolas De Préville, pourrait venir jouer pour l'OAC cette saison. Sans club depuis la fin de son contrat avec Troyes (L2) cet été, l’Istréen est de retour dans le sud de la France. L'occasion d’attiser de folles rumeurs autour du joueur de 34 ans, qui pourrait être convoité par plusieurs clubs de la région, dont l’Olympique d’Alès en Cévennes. Il faut dire qu’il connaît bien le club, puisqu’avant de s’envoler pour le centre de formation de Caen à l’âge de 14 ans, le Bucco-Rhodanien avait porté les couleurs alésiennes entre 2001 et 2005. « Oui, ça fait partie des joueurs qui aujourd’hui n’ont pas de club. Il pourrait signer à Alès, comme il pourrait signer à Montpellier, Nîmes ou Istres. Après, dire qu’il signera à Alès, non pour le moment, mais dire qu’il signera un jour, peut-être, on verra. Il fait partie des joueurs qu’on suit, comme d’autres », confie un dirigeant du club. « Je sais que ce joueur est sollicité par des clubs de Ligue 2 et de National avec d’autres arguments financiers. C’est un profil intéressant et il fait partie des joueurs qu’on suit. » Sur la question de savoir si des contacts ont déjà été établis avec l’ancien joueur des Girondins de Bordeaux, le dirigeant confirme, tout en élargissant le spectre : « Il y a eu des prises de contact, mais on en est très loin. On observe d’autres joueurs aussi. On a appris, comme beaucoup, qu’il revenait dans la région. Le but, ce n’est pas de proposer un gros contrat, puisqu’on n’a pas les finances, et de ne pas répéter les erreurs du passé. Malgré tout, on regarde sur le secteur offensif si on doit faire quelque chose. Mais pour le moment, il n’y a pas d’urgence, l’équipe tourne bien. » Reste désormais à voir si la signature d’un joueur aux 426 matchs en professionnel pourra se concrétiser dans les semaines à venir.
Centurions
Le Flag nîmois brille. Le club nîmois de football américain propose aussi une section Flag Football. Une discipline mixte et sans contact en plein essor où il faut enlever un petit drapeau à la taille de son adversaire au lieu de le plaquer. Trois licenciées des Centurions ont été convoquées, début septembre, en équipe de France U17 pour participer aux championnats d’Europe à Innsbruck (Autriche). Il s'agit de Mayline Parfait, Kenza Fritz et Lou Palermo. Un parcours remarqué où elles ont contribué aux performances de l’équipe de France qui finit septième de cette compétition. Toutes les trois vivaient leur première sélection internationale, confirmant ainsi la qualité de la formation nîmoise proposée par les Centurions. À leurs côtés, Marion Crozet, également membre du club, faisait partie du staff médical de l’équipe de France. Le week-end suivant, deux équipes des Centurions étaient en lice dans la Superligue à Lunel, un tournoi d’envergure nationale et européenne de Flag Football réunissant les meilleures équipes françaises et européennes. En catégorie Élite, l’équipe nîmoise s’est illustrée en décrochant une 3e place au classement final. En catégorie Challenge DIII, la deuxième équipe engagée a terminé 5e, un résultat prometteur pour une formation en plein développement.