Le seul nom de Wisigoth enflamme l’imagination. Cependant, si l’on dépasse les mythes et les récits héroïques, les vestiges historiques révèlent une autre facette de la transition des peuples après la période romaine dans notre territoire. Qui étaient-ils ? Qu’en reste-t-il ?

À travers les documents et les artefacts qui subsistent, Noëlle-Louise Marti essaye de mieux cerner l’importante période charnière entre le déclin de la civilisation romaine et l’émergence de l’ère médiévale. « Il est vraiment délicat et difficile de cerner le sujet tant il est vaste. En se limitant à la seule Septimanie, il y a déjà beaucoup à raconter, à se remémorer, à tenter de restituer et de comprendre. L’empreinte et l’impact laissés par les Wisigoths dans la région pourraient à première vue passer inaperçus, et pourtant… », explique cette passionnée d’histoire.

De Tolède à Aimargues

Le choix d'une ville, capitale de royaume, a varié selon les monarques et les époques : Toulouse, Narbonne, Tolède... Au Cailar, l'historienne a évoqué les trois royaumes Wisigoths sur une période de cinq siècles, du IIIe au VIIIe. Mais aussi les traces architecturales que ce peuple a laissées dans le Gard notamment à la chapelle extra muros de Souvignargues. Mais aussi les découvertes faites par l'archéologue Odile Maufras et son équipe lors de la fouille du site de Saint-Gilles le vieux sur la commune d'Aimargues. Retrouvez Noëlle-Louise Marti dans un recueil de poèmes qui sont le reflet de certains de ses souvenirs à Narbonne et de ses visites ponctuelles.