Publié il y a 11 mois - Mise à jour le 22.10.2023 - Propos recueillis par Thierry Allard - 3 min  - vu 700 fois

L’INTERVIEW Pascale Loison et Marc Cerda, de l’AFM Téléthon : « Nous avons besoin de bénévoles »

La coordinatrice Gard sud pour l'AFM Téléthon Marc Cerda et son homologue pour le Gard nord Marc Cerda, ce samedi au Pont du Gard

- Photo : Thierry Allard

Ce samedi marquait la journée de lancement du Téléthon 2023 dans le Gard, au Pont du Gard.

L’occasion de parler du Téléthon, qui revient cette année les 8 et 9 décembre partout en France, notamment dans le Gard, où la mobilisation s’annonce forte pour soutenir la recherche sur les maladies génétiques rares, avec Pascale Loison et Marc Cerda, coordinateurs de l’AFM Téléthon pour le Gard.

Objectif Gard : Cette journée marque le lancement du Téléthon dans le Gard.

Marc Cerda : Oui, grâce à notre collaboration avec les sapeurs-pompiers du Gard, nous travaillons depuis trois ans avec eux. Ça nous permet de mobiliser, de permettre à des personnes de nous connaître et de recruter.

Avez-vous du mal à trouver des bénévoles ?

MC : Oui, il y a un message urgent à faire passer. Des bénévoles on en a de moins en moins, c’est un souci, j’invite les jeunes à se lancer pour remplacer les plus anciens.

Pascale Loison : Les associations, comme les clubs sportifs, tout le monde recherche des bénévoles, et comme pour nous ce sont les associations qui organisent, c’est difficile, même si pour l’instant ça marche pas trop mal.

Et du côté des communes ?

MC : Il y en a quelques unes qui arrêtent, mais par exemple cette année nous en avons une dizaine de nouvelles sur la partie Gard nord, comme Saint-Jean-de-Serres, qui ne l’avait jamais fait. Et du côté des animations, on a un peu de tout.

PL : Sur la partie Gard sud, on a une vingtaine de nouveaux contrats, nous en avons remobilisé certaines qui avaient arrêté depuis le covid.

Sentez-vous un engouement autour de ce Téléthon 2023 ?

PL : Là ça revient, l’année dernière on a retrouvé nos chiffres d’avant-covid, sur le Gard nous sommes bien remontés. On sent que les organisateurs, un peu partout, ont envie de refaire la fête pour la bonne cause. Et sur Nîmes, l’université nous a rejoint et organise un gros village au fort Vauban, avec l’USAM, le RCN, nous avons aussi le repas des chefs de 14 novembre qui affiche déjà complet avant même l’ouverture des inscriptions, et le 9 décembre, Anthony Joubert offre son spectacle au Vergèze Espace, les réservations sont ouvertes.

De nombreuses animations étaient au programme ce samedi, dont un village médiéval. Ici, une démonstration de combat par la compagnie la Cavalben • Photo : Thierry Allard

Que représente le Gard en terme de dons ?

PL : L’année dernière, en cumulant les deux coordinations (Gard nord et sud, NDLR) et les dons sur Internet on dépasse les 800 000 euros. Il faut aussi se dire que le Téléthon sur le terrain incite les gens à faire un don complémentaire au 3637 ou sur Internet ensuite.

MC : Le but est d’avoir toujours plus pour aider la recherche.

Justement, où en est-on des recherches menées avec l’argent du Téléthon ?

PL : Cette année, on a repris les essais cliniques sur les enfants atteints de la myopathie de Duchenne. En décembre, nous avons eu le premier enfant dépisté pour amyotrophie spinale, une maladie mortelle avant ses deux ans si l’enfant n’est pas traité rapidement. Avant, il fallait attendre d’avoir des signes cliniques pour traiter, mais cela laissait des séquelles. Désormais, nous avons réussi les tests de dépistage à Bordeaux et Strasbourg dès la naissance et on a sauvé une petite fille, qui se développera normalement. Et ça, c’est grâce au Téléthon. Par ailleurs, un laboratoire de Montpellier va obtenir un financement de cinq millions d’euros sur cinq ans, aussi grâce au Téléthon. C’est pour ça qu’on a besoin de dons et de mécènes toute l’année.

Propos recueillis par Thierry Allard

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