Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 13.09.2022 - pierre-havez - 2 min  - vu 919 fois

NÎMES Bilan inédit pour l’Association française des aficionados practicos, loin des "polémiques parisiennes"

Le président de l'association, Hervé Galtier, entouré par les élus Frédéric Pastor et François Courdil , mardi 13 septembre 2022. (photo : PH)

En touchant un public de près de 1 500 personnes l’année dernière à Nîmes, l’association poursuit inlassablement son œuvre de diffusion des traditions taurines, malgré un contexte explosif.

Alors qu’elle vient de fêter ses 34 ans d’existence, l’Association française des aficionados practicos (AFAP) parvient toujours à se renouveler, année après année. En 2022, dans la cadre d’une opération avec Nîmes métropole, l’association est ainsi intervenue pour la première fois auprès de plus de 360 élèves dans une dizaine d’écoles de l’Agglo. Mais avec son armée de bénévoles, elle a aussi initié près de 800 jeunes à la culture tauromachique, au cours d’une dizaine d’actions de sensibilisation dans les quartiers prioritaires de la ville, tout au long de l’année.

Sur le plan culturel, les conférences et lectures de ses quatre journées "toréros et cultures" estivales ont encore réuni plus de 120 néophytes et passionnés. Sans oublier la formation, avec un total de 196 animaux toréés cette année, lors des différentes manifestations de l’association. Un bilan très positif, alors que la corrida est plus que jamais contestée par certains, à l’image du député Aymeric Caron qui souhaite déposer une proposition de loi visant à l’interdire en France.

Loin de ces polémiques « parisiennes et complètement déconnectées du terrain », l’association entend poursuivre ses actions cette année, avec leur lot de nouveautés. « Pour la prochaine feria de Pentecôte, nous allons lancer un nouveau programme culturel "Nîmes Patrimoine Aficion", annonce Hervé Galtier. Il aura pour but de faire découvrir à un groupe d’une douzaine de néophytes une journée complète autour de la culture tauromachique, depuis le corral, jusqu’à la corrida aux arènes, en passant le maniement de la cape et de la muleta à l’espace toro de l’esplanade et la visite du Musée des cultures taurines. »

Pierre Havez

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