Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 24.08.2020 - anthony-maurin - 5 min  - vu 438 fois

NÎMES Dernière semaine de vacances : les expositions en cours

Nîmes a de nombreuses musées. Profitez-en pour vous mettre au frais et apprendre de belles choses.
René Seyssaud au Musée des Beaux Arts, une fort belle exposition (Photo Anthony Maurin).

Le Musée du vieux Nîmes (Photo Anthony Maurin).

Cet été de nombreuses expositions s'offrent à vous. Les musées nîmois vous proposent de découvrir la richesse de leurs collections et des expositions temporaires impressionnantes et immersives. À découvrir du mardi au dimanche de 10h à 18h.

Carré d'art musée et sa collection permanente. Le premier étage du musée met en lumière les œuvres de la collection. Ce nouvel accrochage permet de voir et revoir des œuvres de Supports/Surfaces. Une salle entière est consacrée à Toni Grand, l’un des artistes les plus importants du mouvement. Un ensemble d’œuvres majeures de la peinture des années 80 et 90 est également présenté.

La grande peinture d’Enzo Cucchi, brillant hommage à Arthur Rimbaud, est à mettre en relation avec l’Exposition " Rimbaud Soleillet " organisée par la bibliothèque et qui est à nouveau visible depuis mardi 4 août. La politique d’acquisition étant constante, on y découvre des œuvres entrées récemment dans la collection, souvent suite à une exposition au musée. Certaines d’entre elles sont présentées pour la première fois comme celles de Jumana Manna, Guillaume Leblon, Julien Creuzet. L’ensemble de photographies d’Yto Barrada et l’installation vidéo d’Hito Steyerl constituent des dépôts récents du Fonds national d’art contemporain.

Le buste en plâtre de Paul Soleillet (Photo Anthony Maurin).

Rimbaud-Soleillet, une saison en Afrique. En 1885, un certain Arthur Rimbaud, poète alors quasi inconnu, s’aventure à Tadjourah et à Obock, dans l’Est de l’Afrique. Sa route croise celle de Paul Soleillet, explorateur nîmois, héros explorateur célébré par tous les grands journaux de l’époque, figure aujourd’hui oubliée. L’exposition propose de faire revivre les circonstances de cette rencontre et plus largement de la situer dans le contexte historique et géographique de l’époque, tout en portant sur cette période un regard critique et en amenant une vision contemporaine.

Carré d'art musée et son exposition temporaire, "Le Visage : le temps de l'autre". Le dernier étage du Carré d’art musée met la collection en avant, avec pour thème « Le Visage : le temps de l’autre ». Les genres photographiques et média vidéos y dominent. Dans ces temps étranges où nous avançons masqués, cette exposition constituée en grande partie d’œuvres de la collection nous amène à porter un regard sur l’autre. De nombreuses œuvres de la collection comportent des visages allant de Thomas Ruff, Sophie Calle à Latoya Ruby Frazier. Le jeu des masques se retrouve chez Annette Messager et Ugo Rondinone, où la fonction artistique du masque, destiné à créer des personnalités multiples plutôt qu’à cacher, est exploitée.

Carré d'art musée et une autre exposition temporaire d'Ettore Favini, "Au Revoir". Utilisant différents médiums, le travail d’Ettore Favini s’articule autour de la relation entre l’œuvre et la réalité environnante, explorant la possibilité de supprimer les barrières entre l’individuel et le collectif, le privé et le public. Au revoir possède une temporalité ouverte qui navigue à travers les mémoires textiles inscrites dans la zone méditerranéenne. Depuis la Sardaigne, le projet est destiné à se poursuivre vers Gênes, Le Caire, Chieri et, au-delà des Alpes, jusqu’à Nîmes. Quatre villes qui possèdent des tissus en commun, dont les origines ont traversé le monde depuis plusieurs siècles : le "jean" ou "jeane" et le "denim", dont les vies sont indissociables.

Le Musée du vieux Nîmes (Photo Archives Anthony Maurin).

Musée du vieux Nîmes et sa collection permanente. Un fonds de plus de 30 000 pièces témoigne de la vie nîmoise depuis le haut Moyen-Âge. Collections textiles issues des fabricants négociants du XVIIIe siècle, fonds de l’École de fabrication de Nîmes, meubles typiques nîmois et cévenols, poteries régionales sont les joyaux dont le musée se fait écrin. Une des salles permanentes est consacrée à la fabuleuse légende du jean.

Partez à la découverte des traditions locales et du quotidien nîmois au cours des siècles. Vous pourrez admirer la reconstitution d'intérieurs nîmois du XVIIIe au XIXe siècle. Primordiale dans l'histoire de la ville, l'industrie textile est mise en valeur dans les salles grâce aux fameux châles de Nîmes exportés dans toute l'Europe au XVIIIe siècle. Une salle bleue est consacrée à la toile de Nîmes, le célèbre " denim ".

Le Muséum d'Histoire naturelle et sa collection permanente. Quand en 1770, Jean-François Séguier, savant nîmois revient vivre à Nîmes, après un long et fructueux périple en Europe, il est loin d’imaginer que de ses collections naîtrait un des plus grands muséums français. Inauguré en 1895, le Muséum de Nîmes, premier muséum du Languedoc, se classe au 6e rang national pour la richesse de ses collections. Dans le musée vous ne pouvez en voir qu’un tiers, le reste est conservé dans des réserves. Au total, les collections du Muséum comptent près de 330 000 pièces allant des animaux à la botanique en passant par des livres.

La partie animalière du Muséum d'histoire naturelle (Photo Archives Anthony Maurin).

Le Muséum d'Histoire naturelle et la galerie Jules-Salles avec l'exposition temporaire Ours, mythes et réalités. Cette exposition réalisée par le Muséum de Toulouse retrace l’histoire de l’ours à travers le temps, de la Préhistoire à aujourd’hui. Cette exposition ludique et interactive permettra de présenter ce mammifère si proche de nous par ses attitudes et par sa proximité avec l’Homme et son imaginaire. Vous pourrez découvrir ou redécouvrir de nombreux spécimens : l’ours blanc, l’ours noir, l’ours brun, l’ours à collier, l’ours malais, le grand panda, l’ours paresseux, l’ours des cocotiers et l’ours à lunettes.

Le Musée des Beaux Arts possède la seconde collection du Languedoc Roussillon avec des peintures françaises, flamandes, hollandaises et italiennes. Mais son exposition temporaire porte sur René Seyssaud, "La Couleur exaltée". Les peintures de Seyssaud rassemblées ici jalonnent soixante années de travail quotidien, de cheminement sur les sentiers caillouteux, empruntés par un artiste de plein air poussé par son désir de peindre, par sa volonté tenace de fixer sur la toile toutes les impressions fugitives qui le traversent dans le souci de conserver la puissance de ses émotions. De son atelier de Villes-sur-Auzon dans le Vaucluse ou de celui de Saint-Chamas, il va sur le motif à pied, au-devant de ses sensations : garrigues en fleurs, roches dénudées, arbres séculaires, travaux des hommes et des champs, criques ou gorges tantôt paisibles tantôt grandioses, lumières de l’aube ou du couchant.

Une maison gauloise reconstruite au Musée de la romanité (Photo Archives Anthony Maurin).

Le Musée de la romanité. Revivez le processus de romanisation qui s'est opéré au fil des siècles dans la région de Nîmes : 5 000 œuvres retracent 25 siècles d'histoire.

Exposition des photographies des années 1950 d'Hervé Collignon à la Chapelle des jésuites (Photo Anthony Maurin).

La chapelle des Jésuites : Les années 1950 à Nîmes. Les archives municipales présentent une sélection de photographies provenant du fonds d’Hervé Collignon (1927-1998), ancien journaliste au Méridional, donné par sa veuve aux archives de Nîmes. Devant la richesse de ce fonds, qui va de 1952 à 1971, le choix a été fait de présenter des photographies des années 1950 pour cette première exposition. Ces clichés montrent de multiples aspects de la vie quotidienne à Nîmes, reflet de l’activité du journaliste au sein du Méridional.

La Camargue au Musée des cultures taurines Henriette et Claude Viallat (Photo Anthony Maurin).

Le Musée des cultures taurines propose "Camargue, La construction d'un rêve 1840-1940". Avec cette nouvelle exposition, le musée interroge l’essence même de l’histoire et de l’évolution de ce territoire. De la Camargue ancestrale (entre 1840 et 1904) à la Camargue inventée (1904-1925), puis sanctuarisée (1925-1940), l’exposition rassemble à travers ces thématiques, livres illustrés, peintures et dessins, aux côtés d’objets emblématiques. Elle met ainsi en avant une personnalité exceptionnelle, celle du marquis de Baroncelli-Javon, Lou Marquès, qui réussira à fédérer les peintres et les écrivains de son entourage pour construire son rêve, celui d’une Camargue libre, indépendante et vivante.

Pour plus d'infos sur museedelaromanite.fr / carreartmusee.com /bibliotheque.nimes.fr / animesmonete.fr

Anthony Maurin

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