Publié il y a 1 an - Mise à jour le 16.10.2022 - anthony-maurin - 3 min  - vu 837 fois

NÎMES La 265e promotion des gardiens de la paix va entrer en fonction

La 265e promotion de gardiens de la paix de l'ENP de Nîmes (Photo Anthony Maurin).

La 265e promotion de gardiens de la paix de l'ENP de Nîmes (Photo Anthony Maurin).

La cérémonie de sortie de la 265e promotion des gardiens de la paix "Damien Ernest, Anthony Lancelot, Aurélia Trifiro, Brice Le Mescam" avait lieu à l'École nationale de police (ENP) de Nîmes ce vendredi 14 octobre. En effet, la promotion portait le nom des quatre policiers victimes de l'attentat terroriste commis à la préfecture de police, le 3 octobre 2019.

L'école dispose de 82 000 m² de bâtiments sur une superficie de 37,7 hectares. Elle est implantée sur l’emplacement de l’ancienne base aérienne de Nîmes Courbessac. D'une capacité d’hébergement de 2 030 places, l'ENP de Nîmes dispose aussi de 65 salles de cours, de six dojos, de quatre stands de tir, d'un gymnase, d'un stade, d'un amphithéâtre de 190 places, d'une salle de 300 places, d'un grand complexe de restauration et d'une infirmerie.

Voici une partie du discours prononcé par Marie-Françoise Lecaillon, préfète du Gard. "La cérémonie qui nous rassemble marque solennellement la fin de votre scolarité. En présence de vos familles, de vos proches et sous le regard de vos formateurs, vous devenez gardiens de la paix. Gardiens de la paix : à la fois une belle expression et un très beau métier qui ne peut s'exercer qu'avec passion. Car on ne peut pas parler de ce métier comme d'un autre. En vous engageant dans la police nationale, vous avez choisi le plus beau des métiers : protéger. Vous avez décidé de mettre votre vie professionnelle au service de la République et de ses citoyens." La préfète poursuit : "Votre mission sera d'assurer la sécurité de toutes et de tous cette sécurité au fondement de toutes les libertés et à laquelle ont droit tous les citoyens de la République, où qu'ils résident, quelles que soient leurs origines ou leur place dans la société. Vous serez au service de tous, mais d'abord des plus faibles et des plus fragiles, de ceux qui habitent dans des quartiers difficiles, de ceux dont le quotidien est abimé par les trafics de drogue, et pour qui vous serez un rempart, l'image d'une République qui ne les abandonne pas."

Marie-Françoise Lecaillon préfète du Gard accompagnée de la directrice adjointe de l'ENP de Nîmes Judith Gäbel et du directeur Fabrice Finance (Photo Anthony Maurin).

Elle revient ensuite sur l'attentat à la préfecture de police de Paris en octobre 2019 : "Les quatre victimes de cet attentat ont été ciblées parce qu'elles étaient des agents de la police nationale, parce qu'elles incarnaient l'autorité de l'État et l'ordre républicain. Elles sont tombées sous les coups du terrorisme islamiste, cet ennemi qui combat nos valeurs et veut détruire notre modèle de société. Ceux qui attaquent des policiers, des gendarmes et des pompiers attaquent la République. C'est la raison pour laquelle nous poursuivrons avec une rigueur implacable ceux qui agressent, blessent ou tuent les hommes et les femmes qui portent l'uniforme."

Et de conclure : "Élèves-gardiens de la 265e promotion, votre entrée dans la police nationale coïncide avec un moment historique dans la transformation de la police, auquel nous consacrons des moyens sans précédent. Dès cette année, de nouveaux moyens matériels et de nouveaux effectifs, ou encore une augmentation du volume de formation. Ce texte prévoit une hausse du budget d'un milliard d'euros par an sur les cinq ans à venir, ce qui augmentera le budget du ministère de 15 milliards d'euros en 2027. Si le Parlement vote ces dispositions, la présence policière sur la voie publique et dans les transports en commun, là où les Français ont le plus besoin de vous, pourra être doublée avant la fin de la décennie. Nous pourrons recruter également 30 000 réservistes d'ici à 2030."

Anthony Maurin

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