À l’occasion d’une réunion avec Mary Bourgade, adjointe déléguée à l’inscription Unesco et au Patrimoine antique, jeudi 17 mars à Paris, l’ambassadrice Véronique Roger-Lacan, déléguée permanente de France auprès de l’Unesco, a estimé que le dossier nîmois était complet et répondait aux critères de valeur universelle exceptionnelle réclamés par l’Unesco.

À la demande de Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes, Mary Bourgade, adjointe déléguée à l’inscription Unesco et au Patrimoine antique, a rencontré, jeudi 17 mars à Paris, Véronique Roger-Lacan, ambassadrice, déléguée permanente de France auprès de l’Unesco, pour faire le point sur la candidature de la Maison carrée. Les discussions ont permis d’aborder le dossier scientifique et technique, mais aussi et surtout le volet diplomatique de la démarche qui aura lieu l’an prochain.

« L’ambassadrice nous a assuré de la qualité de notre dossier, monté en étroite collaboration avec les services de l’État. Elle a rappelé que la Maison carrée répondait aux critères de valeur universelle exceptionnelle réclamés par l’Unesco, et qu’elle était confiante dans le fait de voir notre dossier aboutir. Elle s’est par ailleurs engagée à venir à Nîmes pour la réouverture du monument, actuellement en travaux, au début de l’été »,confie Mary Bourgade.

Depuis fin janvier, la Maison carrée de Nîmes est officiellement candidate à l’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco et représentera la France lors de la session 2023. La Ville espère ainsi voir son temple romain accéder à cette reconnaissance internationale. Pour l’heure, le dossier est examiné par les experts scientifiques internationaux du centre du patrimoine mondial, l’ICOMOS, dont le rapport sera déterminant pour l’issue de la candidature.