Du 23 au 27 septembre 2025, le Collectif La Basse Cour revient pour la quatrième année consécutive avec son événement phare : Les Nuits Occupé·es. Une semaine d’arts vivants, de débats et de rencontres.

Un festival pour se réapproprier la nuit

Les Nuits Occupé·es sont bien plus qu’un festival : elles constituent une expérience participative portée par des personnes sexisées, c’est-à-dire confrontées à des discriminations de genre dans l’espace public. L’objectif ? Redonner à la ville une énergie nouvelle en abolissant les frontières entre artistes et spectateurs.
« Le simple fait de marcher dans la rue peut devenir un acte de résistance », rappelle le collectif. Ce temps fort entend ainsi libérer la parole, visibiliser les luttes et transformer la rue en un lieu de solidarité et d’expression artistique.

Une programmation engagée

Pendant cinq jours, Nîmes se transformera en scène à ciel ouvert, entre projections, cirque, théâtre, concerts et performances.

• Mardi 23 septembre : ouverture au Bar Le Prolé suivie de la projection du film ANIMALE d’Emma Benestan, en version accessible LSF.
• Mercredi 24 septembre : contorsion et clown avec More Aura, puis théâtre avec Closet (ce qu’on n’a pas pu dire).
• Jeudi 25 septembre : chants féministes avec Les Simones et danse-cirque avec Du Simple au Double sur la place de la Placette.
• Vendredi 26 septembre : vernissage, lecture du texte puissant Stabat Mater Furiosa et concert poétique Toucher Saturne.
• Samedi 27 septembre : spectacle aérien avec Graine, conférence gesticulée sur le genre La Binarité ou le Typhus, et un moment convivial pour clôturer le festival.

Tout au long de la semaine, des stands d’associations locales proposeront informations et actions de prévention.

Des ateliers pour prolonger la réflexion

En amont et pendant le festival, des ateliers de cirque, de danse et de théâtre physique sont organisés en partenariat avec plusieurs structures sociales et culturelles. Ces temps de pratique collective visent à créer des espaces d’échange, de partage et de réflexion autour du quotidien des personnes sexisées.

Un souffle féministe et solidaire

Pour le Collectif La Basse Cour, Les Nuits Occupé·es ne doivent pas être une simple parenthèse, mais une étincelle pour repenser notre rapport à l’espace public. En mettant en lumière les voix souvent marginalisées, l’événement entend ouvrir la voie à un mouvement durable.
Rendez-vous est donc donné à toutes et tous dans les rues de Nîmes, pour occuper la nuit autrement : libre, joyeuse et solidaire.