Publié il y a 6 h - Mise à jour le 05.08.2025 - Sacha Virga - 2 min  - vu 248 fois

NÎMES Popcorn : quand la pop-culture et la chaussure se rencontrent

Joël Surace

Joël Surace, fabrique et répare des chaussures dans son magasin

- Sacha Virga

Quand l'univers de la pop-culture et le milieu de la chaussure se rencontrent : ça donne "Popcorn".

Joël Surace a 30 ans, et une inspiration sans limite. Le jeune homme a ouvert "Popcorn" avec son beau-frère le 22 avril à Nîmes, après une simple conversation. Son binôme, qui a déjà une affaire de vente d'affiches au Marché du Lez à Montpellier, avait envie de s'installer à Nîmes. "Et moi j'en avais un peu marre de faire des chaussures tout seul dans ma chambre", sourit Joël Surace, qui commençait à s'y sentir un peu à l'étroit. 

Au bout de quelques mois, les deux gérants ont trouvé leur perle rare, rue de la Trésorerie, en centre-ville. Un lieu qui fait le lien entre la basket fabriquée par Joël Surace et les affiches de cinéma vendues par son beau-frère, originales ou originales d'époque. Cordonnier-bottier de formation, le jeune homme s'est spécialisé dans la fabrication de baskets. Une passion qu'il possède depuis tout petit, mais qu'il exerce depuis quelques années, après une reconversion. "Je propose la vente de chaussures personnalisées de A à Z, mais aussi le nettoyage, les réparations, mais aussi un peu de cordonnerie et de maroquinerie", liste-t-il.

Joël Surace Popcorn
La boutique propose de nombreux posters à la vente • Sacha Virga

Toutes faites à la main, il passe parfois de nombreux jours pour satisfaire les demandes de ses clients. "J'achète le modèle qu'ils désirent, je le désosse et garde que la semelle et ensuite je refais tout le dessus, je la monte sur une forme en bois comme on peut le faire sur un soulier, pour recoller ensuite la semelle choisie", détaille-t-il. Les possibilités sont infinies, avec pour seule barrière l'imagination du client et ses moyens financiers. Comptez au minimum 900 euros pour une fabrication de sneakers de marque. "Ça me laisse de quoi tout acheter, y compris les matières premières et me rémunérer".

Montée en flèche

L'ouverture de "Popcorn" a commencé à attirer certains clients. Avec les mois qui passent, de plus en plus de personnes s'intéressent au concept. "Ils rentrent dans une boutique où ils voient des affiches, puis ils voient quelqu'un qui fait des chaussures ils ne comprennent pas tout de suite. Ça a besoin d'un peu de pédagogie et d'explication mais les gens sont plutôt réceptifs au concept", sourit Joël Surace. Aujourd'hui, il espère vivre de cette activité, et s'orienter pleinement vers la création.

Sacha Virga

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