Le sushi-dog, qu’est-ce que c’est ? Dans la même lignée que les sushis burger (où le riz remplace le pain) et les sushis tacos (où la tortilla est remplacée par une feuille d’algue Nori), le sushi-dog est un sushi géant qui se mange… comme un hot-dog ! Pas besoin d’apprendre à manger avec des baguettes, les sushis-dog se dégustent en se baladant, en tribunes d’un match de foot, ou en faisant la fête pendant la feria. Pour Grégory, l’idée du sushi-dog lui est venu un peu par hasard, en cuisinant pour sa fille un repas facile à manger sur le pouce.

Pour se démarquer et « ne pas faire comme tout le monde », ce Nîmois d’adoption passionné de la culture asiatique, a choisi d’innover et de proposer des sushis un peu particuliers. Particuliers déjà par leur forme de sushis-dog, mais aussi par leurs recettes. Il a fait le pari de proposer des sushis, un met traditionnel japonais, auxquels il a ajouté sa touche personnelle. Chaque option au menu est une alliance surprenante de classique et d’originalité : « Je reste dans le conventionnel, tout en étant pas du tout conventionnel. » En exemple parfait de cette alliance, Grégory a fait le choix de remplacer l’avocat par un guacamole fait maison car « c’est plus savoureux qu’un simple morceau d’avocat ».

Des produits frais des halles utilisés

Chaque recette originale a fait l’objet de nombreux tests. Et à l’occasion de cette édition 2023 de la feria de Pentecôte, Grégory s’est lancé un défi : proposer deux nouvelles recettes de sushis-dog qui mettent à l’honneur les traditions gardoises. Ces deux recettes qui revisitent la paella et la gardianne de taureau sous la forme d’un sushi géant, seront au menu de son restaurant au 10 rue Régale, uniquement pendant les cinq jours de fête. Le sushi-dog est au tarif de 9,90 €. 

En partenariat avec cinq entreprises gardoises qui le fournissent quotidiennement en produits frais et locaux, il « met un point d’honneur à prendre tous [ses] produits frais, aux halles de Nîmes ». Grégory prévoit aussi de travailler régulièrement de nouveaux produits pour créer de nouvelles recettes et ainsi changer sa carte tous les trois mois environ. « Je n’ai pas envie que les gens se lassent. Je veux qu’ils se disent  : tiens, il y a de la nouveauté, on sait que c’est frais. C’est bien, il change ! On va revenir goûter la nouveauté. »