Publié il y a 1 an - Mise à jour le 27.03.2023 - CC - 2 min  - vu 2559 fois

NÎMES Rénovation des halles : les étaliers posent un ultimatum à Jean-Paul Fournier

Les halles de Nîmes 

- Photo Anthony Maurin

Dans une lettre adressée au maire de Nîmes, les 72 étaliers des halles de Nîmes lui demandent un rendez-vous d'ici au 12 avril pour connaître les contours du futur projet de rénovation des halles. 

Depuis les révélations d'Objectif Gard, le 23 février dernier (relire ICI), l'inquiétude est pesante chez les 72 étaliers des halles de Nîmes. En effet, la Socri Reim, propriétaire de la Coupole, souhaite lancer un grand projet de rénovation de ce centre commercial du centre-ville avec l'arrivée notamment des Galeries Lafayette.

Mais d'abord, un projet de réfection des halles est également prévu avec la ville de Nîmes. Des travaux qui soulèvent une question : comment maintenir l'activité des étaliers ? L'hypothèse principale est le déplacement des halles sur la place Saint-Charles, mais seule une partie des étaliers serait concernée. Pour les autres, des indemnisations financières seraient prévues. 

Faire du travail par moitié en conservant une partie de l'activité pendant les travaux a aussi été imaginée. Bref, plusieurs hypothèses et les principaux concernés qui aimeraient en savoir plus ce projet. Après le report de plusieurs réunions sur ce sujet, les étaliers ont décidé d'écrire directement au maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier, en lui adressant un ultimatum.

Un projet qui "nous ignore"

"Dans ce contexte, il nous paraît indispensable que la réunion promise avec la Mairie ait lieu au plus vite et, au plus tard, d'ici au 12 avril prochain", peut-on lire dans cette lettre déposée ce lundi matin et également envoyée à deux autres élus : Valentine Wolber, déléguée au Commerce, et Christophe Pio, délégué aux Foires et marchés. 

"De manière transparente, nous souhaitons, en l'état, en connaître les grandes lignes et le planning prévisionnel, réclament dans ce courrier les 72 étaliers signataires. Notre préoccupation n'est qu'aucun d'entre nous ne soit écarté, ni pendant la phase des travaux, ni à la réouverture des halles rénovées." Un besoin d'être rassuré et le sentiment pour le moment d'être écarté d'un "projet qui, jusqu'à présent, nous ignore." Pour conclure, les commerçants des halles précisent qu'une délégation se tient à disposition pour rencontrer des élus de la ville. 

CC

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