L'ancienne clinique Kennedy à Nîmes va être réaménagée, grâce à un projet de requalification urbaine. Il consistera à la démolition du site, quasiment achevée, pour y construire 121 logements répartis en 47 habitations intermédiaires sur trois bâtiments, et 74 autres à destination des étudiants sur deux bâtiments. Les terrassements pleine masse vont démarrer fin juillet. "Beaucoup de Nîmois sont venus à la clinique Kennedy, c'est un endroit qui méritait une vraie requalification", explique Pierre-Alexandre Mercorelli, directeur de programmes et technique pour Kaufman & Broad.

Le promoteur montpelliérain travaille sur ce projet depuis des années en collaboration avec la ville de Nîmes, l'État à travers le fonds vert, le groupe Elsan (ancien propriétaire des lieux) et le groupe Promologis, partenaire sur le dossier. "C'était la maternité de la ville, plus de 38 000 personnes sont nées ici", se remémore Buente Demiroz, chef d'agence au cabinet Jean-Baptiste Miralles Architecte. "On voulait rendre aussi l'espace plus vert sur la parcelle", ajoute-t-il.

Pour cela, 40 % de la surface totale a été désimperméabilisée, afin de créer des îlots de fraîcheur et des havres de paix, pour repenser l'architecture. L'idée est de travailler sur des terrasses assez larges, pour s'adapter à un climat méditerranéen. La construction de logements étudiants de type studio répond aussi à une demande soumise par la ville de Nîmes. Un stationnement est inclus en souterrain

Premier arbre posé

Ce mercredi marquait donc la pose du premier arbre de ce projet de réhabilitation de la clinique Kennedy. "Ce lieu portait encore il y a peu, une histoire riche, celle de la santé et de la vie à Nîmes. Celle d'une clinique connue par plusieurs générations de nîmoises et de nîmois", exprime l'adjointe à l'urbanisme Dominique Lacambra. Un dossier qui répond aussi à des enjeux de développement raisonné, tenant fortement à cœur à la municipalité. Un urbanisme durable à l'écoute de la biodiversité, soucieux du bien-être des habitants et moteur de cohésion sociale.

"C'est le point de départ d'un renouveau, d'une transformation tournée vers le bien-être de tous au nom de la ville", poursuit l'élue. Le promoteur a dû s'adapter à chaque contrainte, avec la destruction de plus de 12 500 mètres carrés de bâtiment, en favorisant le retour de la nature et du végétal en ville. Agir le plus modestement pour la planète et pour l'humain, en dessinant une ville plus humaine et résiliente pour demain, telles sont les motivations de Kaufman & Broad. La livraison du projet est estimée à mars 2027.