Publié il y a 3 h - Mise à jour le 13.08.2025 - Sacha Virga - 2 min  - vu 284 fois

NÎMES Toukoff Institut, le guichet unique de la beauté

Toukoff Institut Nîmes

Grace Ndjocko et Joëlle Koffi

- Sacha Virga

Qui n'a jamais rêvé de prendre soin de ses cheveux, de son visage et de ses ongles au même endroit ? C'est le concept de Toukoff Institut, ouvert à Nîmes par Joëlle Koffi et Abdul Touré, avant d'être rejoint par Grace Ndjocko.

Originaire de Côte d'Ivoire, Joëlle Koffi a ouvert sa première affaire dans la cité des Antonins après avoir développé son business en Afrique. Un pas en avant qu'elle ne regrette absolument pas, bien au contraire. Elle rêvait depuis toute petite de posséder son propre salon de coiffure, qui ne fonctionne pas comme les autres.

"On s'est dit : pourquoi ne pas réunir la coiffure, l'onglerie et le maquillage ?", explique-t-elle. Mais la particularité de cet institut, c'est que tout le monde est est indépendant. Chacun gère son entreprise, et Toucoff s'occupe du reste. "On leur apporte une certaine tranquillité. Leur job, c'est de venir et travailler, ils n'ont rien d'autre à faire parce que nous gérons leur planning et l'accueil des clients". Un espace de co-working, mais dans le milieu de la beauté. 

Chaque indépendant loue un fauteuil au mois en signant un contrat et verse un loyer, charges comprises. 750 euros pour tout le monde, exceptés les prothésistes ongulaires (400 euros). Ils sont actuellement cinq : un coiffeur-barbier, une coiffeuse eurasienne et une autre afro, ainsi que deux prothésistes ongulaires. Il en faudrait cinq de plus et doubler chaque poste pour être au complet. 

Pour mettre en avant la société, Joëlle Koffi a eu la possibilité de participer au clip "Solide" de l'artiste Franglish, où on la voit habillée d'un tablier "Toukoff Institut". "Ça s'était au tout début avant qu'on ouvre ici. Il nous a donné de la force, et ce serait un honneur de le recevoir chez nous", sourit-elle.

"Avoir une qualité de vie ça n'a pas de prix"

Alexis Debessat est coiffeur-barbier chez Toukoff Institut et a l'objectif de développer son activité, après huit ans de salariat dans une autre entreprise sur Nîmes. "Ici vous êtes accompagnés par de bonnes personnes, vous n'êtes pas lâchés tous seuls. Travailler pour moi et avoir une qualité de vie ça n'a pas de prix. C'est juste magnifique et je remercie toute l'équipe de m'avoir donné ma chance et de me permettre de continuer à évoluer", se ravit-il.

Toukoff Institut Nîmes Alexis
Alexis Debessat, coiffeur-barbier chez Toukoff Institut

Grand appétit

L'ambition des entrepreneurs de Toukoff Institut est d'ouvrir dans d'autres grandes villes de France, à commencer par Montpellier : "Il y a une grosse communauté afro-caribéenne et eurasienne là-bas", affirme Joëlle Koffi. Marseille, Toulouse, Paris, Bordeaux... elle souhaite faire connaître ce système à tout le monde et permettre à ceux qui le désirent de devenir leur propre patron. "Ça coûte extrêmement cher d'ouvrir un salon de coiffure, alors on donne l'opportunité à ceux qui n'ont pas les moyens de le faire"

"L'idée, c'est aussi de pouvoir les aider à être indépendants et qu'ils puissent passer un peu plus de temps en famille, personne n'est conditionné à des horaires précises. Si le matin tu dois accompagner ton enfant à quelque part, tu peux le faire, tu gères ton planning", ajoute Grace Ndjocko. Et dans quelques jours seulement, le 28 août plus exactement, l'institut soufflera sa première bougie.

Sacha Virga

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