Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 12.11.2021 - stephanie-marin - 2 min  - vu 324 fois

NÎMES Une borne de télémédecine installée à l'université

Une borne de télémédecine a été installée au sein du site Vauban à Nîmes le lundi 8 novembre. (Photo : Unîmes)

Installée à la fin du mois d’octobre au service de santé de l’université de Nîmes, une borne de télémédecine est désormais accessible aux étudiants.

Depuis lundi dernier, soit le 8 novembre, les étudiants de l’université de Nîmes peuvent consulter un médecin généraliste à distance grâce à une borne de télémédecine. Équipée d’instruments connectés - prise de la tension et de la température, auscultation, autoscope et dermatoscope pour déceler d’éventuelles lésions cutanées - elle est installée au cœur du nouveau bâtiment du site Vauban, au sein du service de santé de l’établissement. « Ce dispositif permet de répondre à une demande de soins de la part d’étudiants qui n’auraient pas de médecin traitant ou dont le médecin traitant exerce dans une autre région », explique Emmanuel Fière qui ne peut statutairement pas faire de prescriptions en tant que médecin de prévention d’Unîmes.

Troisième établissement d’enseignement supérieur à se doter d’un tel équipement, cet outil permet aux étudiants de l’université de Nîmes d’avoir un rendez-vous médical dans les plus brefs délais, sans avoir à avancer les frais. Accompagné en amont par le service de santé universitaire dans l’utilisation de cette borne de télémédecine, l’étudiant prend un rendez-vous depuis son espace numérique de travail. Par l’intermédiaire de cette borne, l’étudiant est mis en contact avec un médecin généraliste qui lui indique comment utiliser les équipements connectés. À l’issue de la consultation, le médecin télétransmet une ordonnance. L’étudiant muni de sa carte vitale et de sa carte de mutuelle n’aura rien à payer. Celui qui n’a pas de mutuelle devra verser la somme de 7,50 euros. La borne de télémédecine ne remplace pas le médecin traitant, mais elle permet de gérer des pathologies bénignes ou de renouveler une ordonnance. Ce système sera expérimenté pendant une durée de 3 ans avant d’être évalué.

Stéphanie Marin

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