Publié il y a 1 h - Mise à jour le 11.12.2025 - Rose Macauley - 2 min  - vu 115 fois

AU PALAIS En colère pour un capuchon de stylo, il lui jette des cintres

Après les faits, le prévenu a été interpellé par une équipe de la police et placé en garde à vue.

- Image d'illustration - Objectif Gard

Dire de ce couple qu’il est colérique est un euphémisme au regard de la dispute qui a éclaté entre eux. La cause ? Un capuchon de stylo mal rangé.

C’est un couple qui s’est présenté des deux côtés de la barre, ce jeudi 11 décembre 2025, à l’occasion d’une audience du tribunal correctionnel de Nîmes. Le 16 juin 2025, à Nîmes, une brigade de police est intervenue à leur domicile suite à un appel de la victime. Une fois sur les lieux, les forces de l’ordre ont constaté la présence des sapeurs-pompiers, prenant en charge une femme présentant un saignement au niveau du nez. Maurice, le prévenu, se serait rendu coupable de violences sur sa compagne, en présence de l’enfant de cette dernière, issu d’une précédente union.

Le fait qu’un capuchon de stylo n'ait pas été rangé a été le déclencheur de cette scène de violences. C’est la victime qui a d’abord jeté une pile de vêtements en direction de son compagnon. « Je suis très impulsive », dit-elle pour justifier son comportement. En réponse, le prévenu a également lancé une pile de vêtements à sa concubine, cette fois entremêlés dans des cintres. La femme en aurait reçu un au niveau du nez. Blessée, la victime a alors sollicité l’intervention de la police. « J’aurais dû être capable de contenir la situation », explique le prévenu, tout en reconnaissant les violences à l'égard de sa compagne. Il conteste toutefois s’en être pris à la fillette, présente lors de la scène de violences. Une version que la victime confirme : « Il n’a jamais porté de coups à ma fille », lance-t-elle. « Je l’ai prise par les épaules pour la déplacer, c’est tout », ajoute Maurice.

Un couple en reconstruction

Depuis les faits, le prévenu et la victime ne partagent plus leur domicile, mais leur relation n’a pas pris fin. « On a décidé d’un commun accord de reconstruire une relation », souligne le prévenu. La victime a d’ailleurs écrit au procureur de la République pour tenter de mettre fin aux poursuites envers son compagnon. « On ne peut pas faire fi de ce qui s’est passé », lance le représentant du ministère public. D’autant que d’autres faits ont déjà été portés à la connaissance du tribunal, notamment une fracture d’un os de la main de la victime, après une autre altercation conjugale.

Le tribunal, après en avoir délibéré, a déclaré le prévenu coupable. Il a été condamné à effectuer un stage de sensibilisation aux violences faites aux femmes, à ses frais et dans un délai de six mois. S'il ne respecte pas cette obligation, il sera condamné au versement d'une amende de 1 000 €. « Il faut que vous travailliez sur vos réactions, conclut le président à l’audience. Ce stage, je l’espère, vous y aidera ».

Il vous reste 80% de l'article à lire.

Pour continuer à découvrir l'actualité d'Objectif Gard, abonnez-vous !

Votre abonnement papier et numérique
à partir de 69€ pour 1 an :

  • Votre magazine en version papier et numérique chaque quinzaine dans votre boite aux lettres et en ligne
  • Un accès illimité aux articles exclusifs sur objectifgard.com
Rose Macauley

Actualités

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio