Cette avancée chirurgicale permet à l'établissement de proposer des traitements de pointe pour les pathologies lombaires dégénératives, avec des avantages significatifs pour les patients. Cette technique révolutionnaire initialement développée en Corée-du-Sud, en plein essor en Europe, promet des traitements de pointe pour les pathologies lombaires dégénératives, offrant aux patients des avantages significatifs. Utilisée dans diverses interventions au niveau de la colonne lombaire et cervicale, elle ouvre de nouvelles perspectives chirurgicales.

Une approche moins invasive et plus précise

Cette nouvelle approche vise à réduire le caractère invasif des abords chirurgicaux. Cette technique utilise deux incisions centimétriques à l’arrière du dos pour accéder à la colonne vertébrale. Ces incisions servent à introduire une caméra (endoscope) et des instruments chirurgicaux, permettant ainsi de travailler en triangulation, similaire à une arthroscopie d’épaule ou de genou. "Grâce à cette caméra, nous avons une mobilité qui nous permet d'atteindre des endroits normalement difficiles d'accès même à foyer ouvert. Cette technique permet les mêmes résultats avec un abord moins important", explique le Dr Sébastien Trincat, chirurgien orthopédique, spécialiste de l'arthroscopie et de la chirurgie rachidienne.

Des avantages considérables pour le patient

Cette nouvelle approche moins invasive permet une préservation des structures musculaires postérieures tout en réduisant les risques infectieux grâce au travail en milieu aqueux en flux continu. Le patient a également moins de douleurs et de traumatismes post-opératoires, une meilleure cicatrisation et une récupération fonctionnelle plus rapide que lors d'une chirurgie classique. Cette technique permet aussi de diminuer la durée de l'hospitalisation, favorisant ainsi le retour au domicile (en fonction du contexte médical et social).

"Ces avantages se traduisent par un retour plus rapide à la vie professionnelle et sportive, précise le Dr Trincat. L'objectif à terme est d'étendre la technique à des indications plus larges en s'appuyant sur les données scientifiques des études cliniques, l'évaluation des pratiques professionnelles, la formation continue et les échanges avec les patients", conclut le docteur.