Il aura suffit d'une courte victoire et d'un petit but, celui de Pelletier à la 21e minute contre Perpignan, pour que l'OAC assure sa montée l'an prochain en CFA2 ce dimanche et sorte de dix années de  purgatoire.

Alors que l'OAC allait fêter ses 80 ans en 2003, le club qui évoluait alors en troisième division avait été rétrogradé pour raisons financières : les joueurs et l'entraîneur de l'époque, René Marsiglia, n'étaient plus payés depuis des mois ! Relégué en championnat régional le club alésien entamait alors son purgatoire.

En 2011, l'OAC, qui effectue une très lente remontée échoue lors de son dernier match, un fantôme de plus à affronter pour les joueurs, ce dimanche alors qu'une dernière victoire contre Perpignan était absolument nécessaire pour assurer la montée en CFA2, la cinquième division du football français, la première qui ait un sens sur le plan des équipes en lice et du spectacle.

Etalée sur un siècle,  l'histoire de l'OAC compte quelques saisons lumineuses partagées avec de longues périodes d'ombre. Ainsi, crée en 1923, il y a juste ... 90 ans, le club avait été l'un des premiers (juste après le Havre) à devenir professionnel en 1932. Fernand Larguier président et Pierre Pibarot, entraîneur vont porter le club en première division pour un an en 1947. Il faudra ensuite attendre le tandem Jean Sadoul-René Dedieu pour qu'il y revienne les saisons 57 et 58. Rétrogradé une première fois en 1961, l'OAC va revenir en national en 1970 et monter en D2 en 1977.

Avec cette montée, après une saison ou le club à toujours occupé le haut du tableau, l'OAC peut entrer à nouveau dans la lumière. Les supporters de toujours , mais peut-être aussi toute une ville en ce dimanche vont pouvoir reprendre des couleurs.