RYTHMES SCOLAIRES La FCPE du Gard demande la fin du "racket" par la ville de Nîmes
Comme indiqué dans notre fait du jour vendredi, les nouveaux rythmes scolaires ont été mis en place depuis un an. Une année test durant laquelle certaines mairies ont décidé de réajuster les tarifs à la hausse pour la rentrée 2015. D'autres en revanche ont maintenu leur dispositif, rognant sur d'autres budgets pour financer la réforme.
La Fédération des parents d'élèves FCPE s'inquiète dans un communiqué "qu'un certain nombre de communes gardoises, et pas les plus petites (Nîmes, Uzès, Aimargues,…) ont décidé en cette rentrée, de transférer directement aux familles une part importante du coût de l’éducation qui leur revient, prenant prétexte de la mise en place de nouvelles activités périscolaires et ce alors que l’état les a doté pour la mise en place de cette réforme de fonds nouveaux".
La FCPE pointe du doigt directement la capitale gardoise : "A cet égard la ville de Nîmes fait figure de plus mauvais exemple et même de cancre pour les familles : les activités périscolaires passent d’une quasi-gratuité à un coût oscillant par enfant et par an de 60 à 180 euros quelques soit les horaires de fréquentation de l’enfant (jusqu’à 360 € pour des enfants scolarisés à Nîmes mais dont les parents résident en dehors), les transports scolaires (pass-étude) augmentent de nouveau de 7% à 168 € par an, soit 60 % d’augmentation en 3 ans, alors que le nombre de dessertes (horaires et géographiques) dans la ville a baissé et continue à baisser. Les classes transplantées (« classes vertes ») de la ville avec ou sans nuitées auparavant gratuites deviennent également payantes. Que ces décisions relèvent de deux collectivités différentes (ville et agglo) n’y change rien. Ce sont les familles et donc les enfants que l’on va punir. Ce sont eux à qui les communes ou intercommunalités font payer la note de leurs arbitrages budgétaires. Le coût de la mise en place des activités périscolaires à Nîmes était par exemple parfaitement connu depuis trois ans".
Par ailleurs, les représentants de parents d'élèves rappellent "que les communes, y compris la plus grande de notre département, n’ont jamais été autant soutenu pour leurs efforts de politique éducative (financements par les CAF et l’état)" pourtant "elles décident de racketter les parents dans ce domaine, y compris dans les quartiers de la ville pour lesquelles elles reçoivent des fonds supplémentaires dans le cadre de la dotation de « solidarité urbaine » (on se demande laquelle ?)"
Enfin, la FCPE demande le retour à la gratuité immédiate pour l’encadrement des activités éducatives.
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