SANTÉ Un premier cas de chikungunya détecté dans le Gard

Les personnes ayant fréquenté la commune de Bernis et les abords du CHU de Nîmes et ayant présenté des signes évocateurs du chikungunya depuis début mai, sont invitées à consulter leur médecin traitant.
Un cas autochtone de chikungunya a été signalé dans le Gard. Les zones potentielles de contamination identifiées sont la commune de Bernis et le Centre hospitalier universitaire de Nîmes. L’état de santé de la personne malade n’inspire pas d’inquiétude. Il s’agit du second cas autochtone de chikungunya signalé dans notre région cette saison. Pour éviter la propagation du virus localement, des actions préventives sont déployées sur les lieux potentiels de transmission.
Le chikungunya est une maladie virale transmise à l’humain par la piqûre d’un moustique tigre (Aedes albopictus) infecté. Elle se manifeste le plus souvent par une fièvre d’apparition brutale, souvent accompagnée de douleurs articulaires intenses, et d’éruption cutanée. On parle de cas autochtone lorsqu’une personne contracte la maladie sans avoir séjourné dans une zone où circule activement le virus dans les deux semaines précédant les symptômes.
Depuis le 1er mai en Occitanie, 70 cas importés de chikungunya et 48 cas de dengue ont été signalés à l’ARS. Afin d’éviter une propagation du virus au niveau local, des mesures préventives immédiates ont été déployées autour des zones potentielles de transmission sur la commune de Bernis et autour du Centre Hospitalier Universitaire de Nîmes. Les investigations se poursuivent actuellement pour identifier d’éventuels nouveaux cas et le cas importé à l’origine de la chaîne de transmission. D’autres lieux de transmission potentiels pourraient faire l’objet d’actions de prévention en fonction de l’évolution de l’enquête en cours.
Ces actions sont coordonnées par les services de l’État, l’ARS Occitanie, Santé publique France et l’opérateur de démoustication, en lien avec les professionnels de santé du territoire. Elles comprennent notamment des enquêtes entomologiques pour identifier la présence de moustiques tigre autour des lieux de passage de la personne malade. Des opérations de démoustication ciblées, visant à éliminer les gîtes larvaires et les moustiques adultes dans les secteurs concernés. Les riverains sont informés en amont de ces interventions. Une sensibilisation renforcée de la population autour des zones concernées, menée conjointement par Santé publique France et l’ARS ainsi qu'une sensibilisation des professionnels de santé locaux pour renforcer le signalement de tout nouveau cas suspect.
Info Santé
Les personnes ayant fréquenté la commune de Bernis et les abords du CHU de Nîmes et ayant présenté des signes évocateurs du chikungunya depuis début mai, sont invitées à consulter leur médecin traitant. Il est également conseillé de se protéger des piqûres de moustiques en utilisant un répulsif cutané et des moustiquaires pour les bébés et les personnes alitées.