Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 26.05.2013  - 2 min  - vu 244 fois

TRAIT POUR TRAIT Inauguration, demain soir, de l'espace José Tomas au musée : no hay billetes !

Chacun en convient. La corrida de José Tomas du 16 septembre 2012 restera à tout jamais dans les annales de la tauromachie contemporaine. Elle y demeurera doublement puisque après le fantastique solo du diestro de Galapagar, qui avait fait chavirer les 13 500 aficionados garnissant les arènes de Nîmes, la ville s'apprête à inaugurer, ce lundi soir, "à guichets fermés" un espace José Tomas dans le Musée des cultures taurines que Jean-Paul Fournier a fait aménager sitôt promu à l'hôtel de ville. L'histoire ne dit pas si José Tomas sera accompagné d'Ingrato, le toro de Parladé qu'il avait indulté (gracié) ce matin là et ramené de sa main de soie au toril, mais elle retiendra l'impressionnant engouement provoqué par la venue, en chair et en os, de ce monstre incomparable de la tauromachie. Si seulement 130 personnes triées sur le volet (exiguïté des lieux et sécurité obligent !) seront autorisées à pénétrer dans l'espace José Tomas - avant qu'il ne soit accessible au public jusqu'à 22 h -  un grand écran sera installé à l'extérieur, afin que tout un chacun partage cette inauguration qui fera date. Dans le viseur de la quarantaine de journalistes qui couvriront cet événement : les cinq têtes naturalisées des toros tués le 16 septembre par José Tomas, l'habit de lumière (dans son jus) et le capote de paseo qu'il portait ce matin-là, une sélection des meilleures photos de cette corrida d'anthologie, ainsi qu'un travail in situ de l'artiste et aficionado, Sylvain Fraysse, qui avait consacré la venue de José Tomas dans l'amphithéâtre de Nîmes en réalisant un immense pochoir sur le mur de l'ancien hôpital de la rue Alexandre-Ducros.

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