Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 01.09.2015 - abdel-samari - 2 min  - vu 180 fois

UN JOUR, UN VILLAGE Après la tempête de l'automne dernier, Flaux retrouve ses esprits

Entrée de la mairie de Flaux Photo DR

Nouveau rendez-vous sur Objectif Gard, chaque jour à 14h : "Un jour, un village". Toutes les antennes d'Objectif Gard à Nîmes Alès et Bagnols se mobilisent pour raconter une initiative positive, un événement qui se déroule dans un petit village du Gard. Proximité, bonne humeur et lumière en direction de nos villages ruraux qui font l'essence du Gard, voilà la volonté et l'objectif de cette nouvelle rubrique.  

Aujourd'hui, place au village de Flaux, petit village gardois situé à quelques kilomètres d'Uzès qui a tant souffert des intempéries à l'automne 2014. Depuis, la mairie se mobilise pour obtenir les fonds nécessaires à la reconstruction de la commune.

Des chemins impactés, des murs effondrés, des fossés bouchés, l'épisode de pluie du mois d'octobre 2014 est resté dans toutes les têtes, mais a surtout laissé des traces dans les rues de la commune de Flaux. Même les plus anciens du village témoignent ne jamais avoir vu autant de secousses. Après le choc, la réalité est implacable : 500.000 doivent être trouvés pour financer la réparation des dégâts. La note est sacrément salée et difficile à assumer pour ce petit village de 300 habitants. Et pourtant la mairie n'a pas eu le choix : il a fallu se retrousser les manches pour imaginer et trouver les solutions nécessaires à la réparation du village.

Après plusieurs mois à monter les dossiers d'indemnisation, bonne nouvelle : 70% des travaux sont financés. Mais la somme est insuffisante pour tout réparer. Aussi, Nicole Perez, maire du village, qui entame son troisième mandat, décide de contracter un crédit pour financer les 30% manquants. Depuis quelques jours, les travaux sont lancés et tous espèrent profiter pleinement de leur village dans les semaines à venir. En effet, la fin des travaux est prévue pour fin 2015 sauf ... si un nouvel épisode orageux oblige à tout reprendre à zéro.

Demain, mercredi 2 septembre, cap sur Domessargues

Abdel Samari

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