Un adolescent déjà connu des autorités a été interpellé cette semaine et entendu au commissariat d'Alès. Il lui est reproché une participation à une soirée de violences urbaines sur la capitale cévenole et principalement à l'hôtel de police de la ville. Dans la nuit du 30 juin dernier, des cocktails Molotov ont été lancés contre les murs du commissariat. C'est une exploitation de la police scientifique qui va permettre de remonter jusqu'au mineur interpellé hier, puisque son ADN, était retrouvé sur une bouteille incendiaire qui avait éclaté contre la façade.

Ce jeune de 17 ans nie farouchement l'infraction reprochée et explique qu'il était à une soirée dans un quartier populaire proche, ce soir-là, et que la bouteille a pu être touchée par de nombreuses personnes. C'est l'unité des atteintes aux biens du commissariat d'Alès qui a effectué les investigations dans ce dossier. L'adolescent a été remis en liberté après sa garde à vue et sera poursuivi devant le tribunal pour enfants de Nîmes pour des dégradations en réunion et avec un engin incendiaire.