Les faits se déroulent dans les rues de Bagnols-sur-Cèze, le 30 octobre 2024. Ce soir-là plusieurs individus vont se déchaîner sur un jeune homme, ce dernier sera frappé et agressé à coups de couteau. Il a été grièvement blessé mais il a eu le temps d'identifier deux de ses agresseurs.
Un jeune de Bagnols, âgé de 23 ans, est mis en examen dans ce dossier de violences avec arme et en détention provisoire depuis plus d'un an. Il demandait la semaine dernière sa libération conditionnelle à la cour d'appel de Nîmes. Son problème : la victime le reconnaît formellement et le désigne comme l'un de ses agresseurs. Il a réitéré ses accusations lors d'une confrontation judiciaire. Le mis en cause reste lui sur la même ligne de défense : il n'était pas sur les lieux de l'agression et il n'est pour rien dans cette rixe au couteau.
"Les accusations reposent quasi-exclusivement sur la parole du plaignant qui a donné dans un premier temps une fausse identité. Quelle crédibilité peut-on donner à une prétendue victime qui donne un faux nom à la police" plaide maître Jérôme Arnal pour le mis en cause.
"Il existe des indices graves et concordants et il ne s'agit pas seulement des déclarations de la victime, estime l'avocat général Dominique Sié qui réclame un maintien en détention. Il a un cursus judiciaire parlant avec 7 condamnations dont deux sursis probatoires qui ont été révoqués".
La cour d'appel de Nîmes a entendu les réquisitions du ministère public et a décidé de prolonger la détention de ce jeune homme.