D'abord le juge des libertés et de la détention de Carpentras, puis ce jeudi 23 février la chambre de l'instruction de Nîmes, ont décidé de le placer sous contrôle judiciaire alors que le parquet réclamait son maintien en détention. 

Cet ancien légionnaire ayant oeuvré dans le grand sud de la France, est mis en cause depuis juin dernier dans un dossier d'abus sexuel. Il aurait profité de la vulnérabilité d'une jeune femme ukrainienne, qu'il avait accueilli avec son épouse à son domicile de Monteux dans le Vaucluse. Lui nie totalement les faits. Il est soupçonné précisément "d'attouchement sexuel à une personne vulnérable".

Une jeune femme qui était logée au domicile de l'ancien militaire. Lui et sa femme avaient fourni un logement dans la villa pour cette réfugiée lorsqu'elle a décidé par la suite de révéler les faits de son logeur, qui aurait employé des méthodes délictuelles à son encontre. 

"Il est déjà mis en examen pour meurtre et viol et a été placé sous contrôle judiciaire concernant cette précédente affaire", souligne l'avocat général Hervé Poinot qui réclame le maintien en détention du septuagénaire dans ce dossier correctionnel "d'atteinte sexuelle".  "Il ne s'agit pas d'un dossier criminel mais délictuel et il a déjà effectué 8 mois de détention provisoire", enchaîne le bâtonnier Guillaume de Palma pour le retraité. La cour d'appel de Nîmes a validé la décision du JLD et a confirmé le contrôle judiciaire de cet homme.