Après les dégradations du box du tribunal de Nîmes et les faits d'évasion du 1er février dernier, le jeune homme de 20 ans se retrouve à nouveau devant le tribunal de Nîmes. Derrière cette même vitre qui est encore brisée.

L'audience démarre à peine qu'un délai est demandé par la défense afin d’effectuer une expertise psychiatrique du prévenu. Maître Proix explique pour la défense : “Il a eu cette réaction suite à un coup de panique. Il n'était absolument pas préparé à entrer en détention. Il me semble important d’avoir des renseignements sur sa santé psychologique avant de le juger. Dans sa famille, certains ont des pathologies bipolaires et schizophrènes donc il est possible qu’il en souffre également." Le prévenu ajoute calmement : “Effectivement, j’ai des problèmes. Quand j’étais petit, une psychologue a affirmé que j’avais des troubles du comportement et que j’étais hyperactif.” 

Le tribunal correctionnel de Nîmes demande le maintien en détention et une expertise psychologique du jeune homme en attendant son jugement en mars prochain. Et cette fois, pas besoin de lui courir après.