Publié il y a 1 mois - Mise à jour le 06.03.2024 - B.DLC - 1 min  - vu 2983 fois

JUSTICE Un homme relaxé pour "agression sexuelle" même si son ADN est sur la culotte de la victime

(Photos d'illustration Yannick Pons, palais de justice de Nîmes ) - Yannick Pons

Mis en cause depuis avril 2021, un trentenaire a été relaxé par le tribunal correctionnel de Nîmes.

Depuis près de trois ans, deux versions s'opposent. Pour la victime venue passer une journée et une soirée au Grau-du-Roi avec des amis, il s'agit d'un viol. D'ailleurs cette affaire après sa plainte a été instruite pour des faits criminels de viols, avant d'être correctionnalisée en agression sexuelle. C'est sous cette infraction que le prévenu, un homme de 37 ans, comparaissait vendredi dernier devant le tribunal correctionnel de Nîmes. La victime a dénoncé cet "acte" dans la nuit du 2 au 3 avril 2021 alors qu'elle avait passé la journée, puis la soirée au Grau du Roi. 

Pour lui, il n'a jamais abusé sexuellement de la jeune femme. Une dame qui n'avait pas de lit où dormir ce soir-là et qui est venue partager le lit de cet homme qui couchait à cet endroit depuis plusieurs jours.

Le procureur a réclamé condamnation avec notamment une peine comprenant une partie ferme de prison pour cette "agression sexuelle".

Pour le conseil du prévenu, Maître Agathe de Batz, si l'ADN de son client a été retrouvé sur la petite culotte de cette jeune femme, c'est tout simplement par un transfert de son ADN car il dormait dans ce lit depuis cinq jours. De plus, pour Me de Batz le déroulement de la soirée était sujet à caution...

Un doute qui a convaincu le tribunal de relaxer le prévenu.  Par contre le parquet de Nîmes a immédiatement fait appel de cette décision. Un autre procès se déroulera dans quelques mois devant la chambre correctionnelle de la cour d'Appel de Nîmes.

B.DLC

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